Jeudi 5 septembre 2019 - Rentrée et Géographie - Comprendre les cartes du monde

Rentrée - Présentation des enjeux et du programme



Thème annuel: Mondialisation et dynamiques géographiques des territoires

Thème introductif: Clefs de lecture d’un monde complexe

Question : Des cartes pour comprendre le monde

Séance 1 - Représenter la complexité du monde par la cartographie, c'est représenter une réalité avec ses limites et en faisant des choix.



Problématique générale de séquence: Comment la représentation cartographique rend-elle compte de la complexité du monde ? Comment la rend-elle intelligible ? Quelles en sont les limites ?

Document d'accroche

Visionnage d'un extrait de l'émission suivante : Les cartes sont faites pour mentir  - Ce soir (ou jamais !)

http://www.dailymotion.com/video/x24we1o_toutes-les-cartes-du-monde-sont-fausses_news


Questionnement et prise de notes en rapport avec le visionnage


Reprise en cours dialogué: Réflexion sur la cartographie et sa méthode au travers de l’étude d’un corpus de cartes géopolitiques

Impossible de représenter la réalité de la Terre sur une surface plane.

Usage du Google Slide:
https://docs.google.com/presentation/d/1wMrAPqMpYuLk7z909UD3CGr-LpRdf_gke6IeSdYOaPs/edit?usp=sharing


Reprise
  • Que représente la carte ? 
- tentative de représenter sur un support la Terre ou une portion de l'espace terrestre
- une représentation des rapports de force à l'oeuvre
- une vision géopolitique du monde, du cartographe qui la produit et du commanditaire
- un point de vue sur le monde
- une carte est un choix de représentation
- elle profite des vertus de l'image et de la simplicité de compréhension et de lecture des dessins


  • Quelles sont ses intérêts et ses limites ?
Intérêts
- montrer un rapport de forces
- apporter des connaissances sur les hommes et leur manière d'appréhender leur territoire
- permet une territorialisation des enjeux : placer sur la carte, des phénomènes humains et sociaux

Limites
- une carte ne peut pas tout représenter
- les projections déforment le réel puisque toute représentation d'une sphère sur un plan oblige à des choix
- la carte peut être une manipulation ou une démonstration pour convaincre et persuader donc il faut en être conscient et s'en méfier
- son point de vue peut être biaisée


  • Quels sont les éléments qui caractérisent une carte ?
- projection
- centrage
- légende
- informations représentées ou à représenter
- titre
- échelle
- orientation


D'où la nécessité de se demander 

- Qu'est-ce qui est représenté ?
- Quelles idées sont diffusées ?
- Qu'est-ce qui n'est pas montré ?

Synthèse:
Toute carte est une représentation simplifiant la réalité.

Toute carte est un choix, contraint par la dimension politique ou géopolitique

Toute carte suppose 
  • un centrage, 
  • un choix de projection  et d'échelle
  • et une visée.
La carte n'est pas une vérité. C'est une répresentation partiale et imparfaite du monde et de la région représentée.

C'est une vision particulière du monde, un objet qui a une portée politique et qui peut correspondre à un rapport de pouvoir et de domination. La carte a donc une portée géopolitique.

Travail pour vendredi 6 septembre:
- Apporter vos affaires de géo
- Présenter par groupes et à l'écrit les documents pages 20 et 26-27.






Trois auteurs et géographes à connaître :

Michel Foucher
http://www.fmsh.fr/fr/college-etudesmondiales/246




Yves Lacoste 
https://www.franceculture.fr/emissions/jai-deja-connu-le-bonheur/yves-lacoste-un-geographe-aventurier
http://next.liberation.fr/livres/2018/04/18/la-geographie-sport-de-combat-d-yves-lacoste_1644292



Sylvie Brunel
http://www.chateauversailles.fr/resources/pdf/fr/actualites/sylvie_brunel.pdf.BD.pdf


Articles complémentaires à consulter



http://www.demotivateur.fr/article/carte-projection-mercator-taille-reelle-6653

http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2014/09/16/la-planete-vue-a-travers-des-cartes-bizarroides/



Travail à faire pour mercredi 5 septembre

1) Analyse du document cartographique - 1 page 26 - Les conflits régionaux en 2012

- Présenter le document 1 page 26 en appliquant la méthodologie ci-dessous
- Définir les différents types de conflits
- Décrire le document 1 et en saisir l'intérêt et les limites



en REPRENANT DANS VOTRE CAHIER DE METHODOLOGIE :

Méthodologie de présentation d’un document cartographique 
  • Nature: 

Document cartographique: planisphère,  
Projection: Mercator tronquée, 
Echelle : 
Centrage : échelle mondiale centrée sur le sous-continent indien (mais plus sûrement centrée sur l’Europe, donc européano-centrée)


  • Auteur


  • Date: 


  • Source et pertinence :
  • Contexte de réalisation et de publication/parution: 
  • Sujet avec titre: 
  • Limites du document (ancienneté, pertinence, fiabilité, biais, type et échelle de représentations, auteur, sources…)



2) Définir et enrichir: Qu’est ce qu’une carte ? Un croquis ? Un schéma ?

A partir des pages 20-21 - Etape 1 et 2 et des définitions suivantes


Définitions à reprendre et à enrichir

Carte: représentation professionnelle d’une réalité géographique avec un fond de carte et une échelle


Croquis: représentation issue de l’univers scolaire d’une réalité géographique avec un fond de carte et une échelle


Schéma: représentation simplifiée sans fond de carte et sans respect de l’échelle et des localisations


3) Méthodologie à télécharger pour l'inclure dans le fichier de méthodologie (NE PAS IMPRIMER)



  • a) Méthodologie de cartographie - A télécharger 
https://docs.google.com/presentation/d/1wMrAPqMpYuLk7z909UD3CGr-LpRdf_gke6IeSdYOaPs/edit?usp=sharing
  • b) Matériel et livres en géographie - A télécharger
https://docs.google.com/presentation/d/1TO2-1oUXgEIvpDN7UhA9fVFNhE230S276DdTUQhhZuI/edit?usp=sharing
4) Répondre au questionnaire suivant:  

https://goo.gl/forms/vrRGe8Usp1CF5rem2 

Séance 2 - 

Reprise dans le cadre de l'ECD

Nature
Ne pas mettre doc mais document
Indiquer que c'est un document cartographique
Spécifier le type de document : 
- à l'échelle mondiale
- planisphère
- c'est une projection de Mercator (type de projection)
- carte centrée sur l'Afrique, africano-centrée (centrage)

Auteur: inconnu
Source (endroit d'où cela vient): 
Pascal Boniface, fondateur de l'IRIS(think tank)
Hubert Védrine, Ancien Ministre des affaires étrangères de Lionel Jospin, fils de Jean Védrine et créateur de la notion d'hyperpuissance
Atlas du Monde global

Date:
Document composite (qui mélange deux documents) datant de 2009 et 2010
Sources du document sont vieilles de 9 et 8 ans.
Livre publié en 2012
Document datede six ans au mieux
Document obsolète

Contexte:
Après la Guerre froide
après les principaux attentats de NYC, Londres, Mumbai et Madrid
Contexte de pauix global où l'hyperpuissance américaine est remise en question et où la nature des conflits change
Dans la continuité des Guerres d'Irak et d'Afghanistan et des Printemps arabes
Dans un contexte où le terrorisme global progresse

Sujet: les conflits et les tensions dans le monde en 2012 et les nouvelles formes de conflictualité ce qui révèle l'état du monde et des relations internationales

Limites:
-  obsoloscence du document / informations datées
- centrage oublieux des conflits en Asie et dans les Amériques
- document omet les évolutions des dernières années (terrorisme, interventions...etc)
- choix de l'échelle et de la représentation posent question quant à l'importance de certains phénomènes (actes terroristes, ampleur et retentissement des évènements...)



Séance 2 - Une lecture géopolitique du monde actuel : un monde complexe, conflictuel et fragmenté, un monde multipolaire dont la gouvernance est difficile, c'est celui du "nouveau désordre mondial"

Si la carte est une représentation du monde, elle traduit une lecture et un regard particulier sur ce dernier. Elle exprime une vision du monde qui correspond à une grille de lecture spéficique, particulière. 
On va en aborder 4 et la première sera la grille d'étude géopolitique.


Cours magistral:Qu'est ce que la géopolitique? Quelle lecture du monde permet-elle ?
 
"La géopolitique est l'étude des rivalités de pouvoir(s) et/ou d'influence(s) sur un territoire donné."
Yves Lacoste, fondateur d’Hérodote, géographe et celui qui a relancé l’expression géopolitique et son étude dans les années 1980.


Etude des rivalités, relations et rapports (de force notamment) entre acteurs à une échelle donnée sur un territoire donné.


"La géopolitique a pour objet l'étude des interactions entre l'espace géographique et les rivalités de pouvoirs qui en découlent. (…) elle est le terrain de manœuvre de la puissance locale, régionale ou mondiale. (…) "
Alexandre Defay, La géopolitique, PUF, Que sais je ?


"La géopolitique est l’étude des enjeux territoriaux mobilisant différents pouvoirs rivaux (étatiques, mais aussi intra et interétatiques). C’est un savoir (une science ?) de la conflictualité, celle-ci résultant de l’expression plus ou moins violente de représentations contradictoires d’un territoire. C’est un savoir pratique et opératoire qui a pour fondement une méthode d’analyse scientifique reposant sur la prise en compte des multiples échelles de temps et d’espace."


Emmanuel Fabre, « De la géopolitique. Le point de vue des dictionnaires de géopolitique », Cybergeo : European Journal of Geography, ( http://cybergeo.revues.org/3901 )


Il existe de nombreuses définitions de la géopolitique plus ou moins proches l’une de l’autre.


Selon Fernand Braudel, la géopolitique est l’étude de la politique dans l’espace et le temps. Elle répond à deux interrogations essentielles : Qu'est‐ce que la puissance ? Où et comment se localise‐t‐elle ?


Selon P.M. Gallois, « la géopolitique est l’étude des relations qui existent entre la conduite d’une politique de puissance et le cadre géographique dans lequel elle s’exerce » (Gallois, 1990).


P. Moreau Defarges souligne : « qu’il n’y a pas de démarche géopolitique sans, au départ, une analyse de la terre, notre planète, comme un vaste et unique champ de manœuvre ».


La géopolitique est selon Yves Lacoste « une nouvelle manière de voir le monde qui dépasse la simple lecture des données économiques et propose d'autres mobiles que la recherche de profits ou la conquête de terres fertiles ». Il présente la géopolitique comme « un savoir penser l'espace terrestre et les luttes qui s'y déroulent ».


Pascal Lorot la définit comme « une méthode particulière qui repère, identifie et analyse les phénomènes conflictuels, les stratégies offensives ou défensives centrées sur la possession d'un territoire, sous le triple regard des influences du milieu géographique, pris au sens physique et humain, des arguments politiques des protagonistes du conflit et des tendances lourdes et continuité de l'histoire ».


Aymeric Chauprade, géopoliticien controversé et militant d'extrême droite, condense la définition en ces termes: « la géopolitique est l’étude de la volonté de puissance appliquée aux situations de la géographie physique et humaine ».


Selon Michel Foucher, géographe et cartographe spécialiste de la frontière,  «la géopolitique est une méthode globale d’analyse géographique de situations sociopolitiques concrètes envisagées en tant qu’elles sont localisées et des représentations habituelles qui les décrivent ».


Pour P. Claval, « la géopolitique prend en compte l’ensemble des préoccupations des acteurs en présence sur la scène internationale (Hommes d’Etat, diplomates, armée, ONG, opinion publique etc.) et s’interroge sur les aspects spatiaux au sein des plans élaborés par ces divers acteurs : elle s’interroge sur les calculs des uns et des autres afin de comprendre ce qui les pousse à agir ».


De toutes ces définitions, il est possible de dégager un point commun: «toute géopolitique est une réflexion sur la puissance » reliée au territoire

La puissance est le produit de la force des acteurs et de leurs situations géographiques. En d’autres termes, « la puissance d’un État ne tient pas seulement à la solidité de son potentiel militaire, humain, économique etc. mais aussi à sa situation géographique ».


La géopolitique vise à analyser le lien étroit qui unit le politique et la géographie : la politique d’un Etat est fortement conditionnée par de multiples constantes géographiques.


Comment citer ? 


1 -Selon AUTEUR...dans LIVRE DE REFERENCE, "CITATION"

2 - "CITATION" selon AUTEUR...dans LIVRE DE REFERENCE.

3 - "CITATION" (AUTEUR, LIVRE DE REFERENCE) 


Cours en autonomie: 



Les élèves en groupe répondent aux questions suivantes: 
- Comment s'organise le monde aujourd'hui du point de vue géopolitique ? Quel est l'état du monde aujourd'hui ?
- Dans quelle mesure le monde d'aujourd'hui est-il un monde un monde complexe, conflictuel et fragmenté, c'est-à-dire multipolaire, un monde dont la gouvernance est difficile, celui du "nouveau désordre mondial ?

Présenter le document 1 page 26 de manière conventionnelle

Reprise en cours dialogué
Analyse du document 1 page 26

- Découpage du monde en Etats (pavage étatique), l'Etat c'est l'entité géopolitique dominante, la plus répandue. 193 Etats membres, 197 reconnus par l'ONU et 220 Etats en puissance : le monde est fragmenté en Etats.

- Jamais eu autant de démocraties, jamais si peu de guerres entre Etats (interétatiques), jamais si peu de conflits en général.

- Inflation du nombre de conflits intraétatiques et de guerres civiles avec la montée du phénomène terroriste
  
- Le monde actuel est marqué par une conflictualité évidente, de différentes natures qui concernent des Etats par ailleurs de plus en plus nombreux depuis 1945.

Il est régi en partie par l'ONU, l'institution internationale.

- Le monde est de plus en plus complexe (nombre d'acteurs étatiques passant d'une cinquantaine au milieu du XXème siècle à 193 aujourd'hui Etats reconnus par l'ONU; avec certains Etats ou territoires qui ne sont pas reconnus ou qui le veulent - Palestine...).

http://www.un.org/fr/sections/member-states/growth-united-nations-membership-1945-present/index.html

- L'entité géopolitique reste et demeure l'Etat qui matérialise son autorité par la frontière. Sa préoccupation est l'exercice de la souveraineté nationale et la préservation/

- On n'a jamais autant de frontières depuis 1945, la frontière étant une notion complexe et de différente nature (terrestre, maritime avec ZEE).  

- La frontière et sa maîtrise sont des enjeux essentiels.

- Le monde est traversé par des conflictualités nombreuses mais qui se concentrent pour la plupart dans une zone appelée "l'arc des crises" qui va de l'Afrique à l'Asie centrale en passant par le Proche et Moyen Orient. 

Les formes de la guerre changent tout comme la nature des conflits :

-  la guerre interétatique ne domine plus. Cependant tous les continents sont touchés par des conflictualités de différentes natures (conflits internes - guerres civiles, guérilla, luttes indépendantistes, sécessionnistes, autonomistes -; conflits interétatiques)  

- les conflits ne sont plus aussi violents, meurtriers mais ils sont de plus en plus complexes; leurs conséquences le sont tout autant. Les victimes ne sont plus militaires mais majoritairement civile (inversion des courbes depuis 1945).

- les acteurs de la guerre ne sont plus les mêmes: leur nature varie et modifie la prépondérance de l'Etat dans l'affaire conflictuelle traditionnelle.

-  Les conflits interétatiques ont été dominants dans l'histoire, aujourd'hui leur nombre ne cesse de décroître. La démocratie n'a jamais aussi présente dans l'histoire du monde et le nombre de conflits entre Etats n'a jamais été aussi faible. Le nombre de conflits de haute intensité n'a jamais été aussi faible mais cela s'explique par le fait que la conflictualité et ses formes ont changé.

- Le monde est complexe traversé par des conflictualités nouvelles, un "nouvel art de la guerre" (Gérard Chaliand) et des "guerres asymétriques" qu'on peut appeler des "guerres bâtardes".



Constat : Nous sommes face à un monde complexe, de plus en plus conflictuel avec des acteurs différents mais dont l'affrontement ne débouche pas forcément sur des guerres classiques (terrorisme, guerre civile, guérilla, mouvement indépendantistes ou sécessionnistes...). 

Quels sont les acteurs géopolitiques dominants ?
- Les Etats demeurent les acteurs géopolitiques dominants et notamment les plus importants d'entre eux, ceux qui figurent au Conseil de sécurité de l'ONU: EU, Russie, Chine, France, RU; ils possèdent le droit de veto et sont des puissances militaires possédant notamment l'arme nucléaire et la capacité de projeter leurs forces militaires; 

- D'autres acteurs apparaissent et contrebalancent leur influence :

- Les organisations et institutions internationales comme l'ONU, le G8, le G20, l'OEA=Organisation des Etats Américains, OUA=Organisation de l'Unité Africaine...
-  les ONG; 
- les mafias et organisations criminelles et terroristes; 
- l'opinion internationale et les personnalités mondiales; 
- les FTN (firmes transnationales); 
- les organisations régionales (UE, Mercosur, ASEAN...), 
- les think tanks (organe de réflexion géopolitique).

Aujourd'hui, un seul Etat comme les E-Unis ne peut plus influer sur le sort et le devenir des relations internationales et du monde, ciomme ce fut le cas après la chute de l'URSS. On peut donc affirmer au regard de la présence d'autres acteurs et de la relativité de l'influence des grandes puissances, que le monde est devenu multipolaire (avec l'émergence de nouvelles puissances) voire apolaire pour Bertrand Badié  (si l'on considère la montée de nouveaux acteurs autres qu'étatiques et l'incapacité d'une seule puissance ou de plusieurs à réguler seules le monde contemporain).

- On peut donc considérer le monde comme complexe, conflictuel, multipolaire et de plus en plus instable (monde apolaire) cela induit une gouvernance de plus en plus difficile, à toutes les échelles. 

Lien à explorer: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000547-les-acteurs-des-relations-internationales






Précision : Aujourd'hui, on ne parle plus d'Etats faillis ou défaillants mais d'Etats fragiles.
 

Définitions à connaître et bibliographie complémentaire



Frontière: Limite du territoire d'un État et de l'exercice de la compétence territoriale.
Définition page 224


Nation: ensemble de personnes qui se reconnaissent une histoire, une culture et une langue communes et qui veulent vivre ensemble


Etat: territoire sur lequel une autorité et ses représentants exerce un contrôle et qui correspond au territoire d’une nation; on parlera d’Etat-nation.

Puissance: Capacité d'un Etat à influencer à son profit l'action d'autres acteurs

Gouvernance: art de gouverner, ensemble des règles, des acteurs et actions liés à la résolution d'une question commune entraînant l'exercice d'une autorité.


Conflictualité :
  • Caractère d'une situation conflictuelle, venant du latin conflictus (« choc »)
  • Ensemble des conflits de toutes natures et quels que soient leur intensité (haute ou basse
Conflit: Il vient du latin confligere (con- : ensemble ; fligere : heurter, frapper) ou conflictus (choc, heurt, lutte, attaque). Au sens le plus englobant, un conflit est une opposition entre deux ou plusieurs acteurs. Il éclate lorsqu’un acteur, individuel ou collectif, a un comportement qui porte atteinte à l’intérêt d’autres acteurs. Il implique donc l’existence d’un antagonisme qui peut prendre diverses formes : un rapport entre des forces opposées, une rivalité ou une inimitié, une guerre, etc. Il existe ainsi une échelle de la conflictualité qui va du désaccord à la tension et à la violence, en passant par un nombre plus ou moins grande de degrés intermédiaires. 


Livres pour aller plus loin:

La puissance miliaire, Questions internationales, Juillet-Août 2015

Les guerres bâtardes, Comment l'Occident perd les guerres au XXIème siècle, Arnaud de Lagrange, Jean-Marc Balencie, Tempus, Perrin

Le nouvel art de la guerre, Gérard Chaliand, L'Archipel



La puissance au XXIème siècle, P.Bühler, CNRS éditions
Vers un nouvel ordre mondial, Gérard Chaliand, Points Seuil


L'obsession des frontières, Michel Foucher, Perrin, Tempus 

Questions internationales, Relations internationales, Le nouveau désordre international
N°85-86 - Mai-août 2017 



Lien pour aller plus loin
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/geoconfluences/doc/typespace/frontier/FrontScient.htm 


 
Travail pour vendredi 7 septembre
- Reprendre le cours
2 - Produire en vous aidant du document page 27, un schéma qui représente la complexité géopolitique du monde contemporain en prenant en compte :
  • sa gouverance
  • ses crises
  • ses acteurs principaux et leur nature différente

3 - Présenter de manière conventionnelle et rédigée, les documents 1 à 4 pages 22-23 et 1 à 4 pages 24-25

Travail pour lundi 10 septembre
Répondre aux questions suivantes :
Comment s'organise l'économie mondiale ? Quels en sont les pôles dominants et secondaires ?



Travail pour vendredi 14 septembre :

Questionnaire noté en ligne à remplir