ECD
Etude critique de document et retour sur la méthodologie de l'exercice en vue de l'étude documentaire
Cours en autonomie : Les élèves collectivement sont confrontés à un sujet
Trois sujets proposés:
- Toyota, une FTN actrice majeure de la mondialisation
- Les flux touristiques internationaux, des flux mondialisés
- La poupée Barbie, un produit mondialisé ?
Tâche 1 - Présenter le document fourni
Tâche 2 -
Analyser et problématiser le sujet proposé via un schéma heuristique /
carte mentale : Toyota, une FTN actrice majeure de la mondialisation
Tâche 3 - Construire un plan détaillé et illustré par des éléments du document en vue de répondre à la problématique
Tâche 4 - Proposer une introduction rédigée, un plan développé et détaillé faisant mention des apports extérieurs, mais aussi des citations et usages du ou des documents
Reprise du sujet : Toyota, une FTN actrice majeure de la mondialisation
I) Toyota est une firme transnationale caractéristique à fort ancrage nationale...
A)Toyota répond aux caractéristiques d'une FTN (filiarisation...)
B) Toyota vend partout dans le monde en s'adaptant aux critères locaux, tout en étant fortement ancrée au Japon
II) ...qui par son internationalisation, révèle la DIPP et la NDIT qui caractérise la mondialisation contemporaine
A) Son processus de production s'appuie sur la DIPP : il illustre la NDIT
B) Le rôle, l'importance et les modes d'actions de Toyota permettent de comprendre la mondialisation contemporaines, ses limites et ses enjeux
Introduction pour une étude documentaire critique
- Accroche
- Présentation du document
- Exposition du sujet
Option:
- Problématisation du sujet
- Annonce du plan
Développement
Impératifs:
- Montrer les limites du document pour comprendre la situation et répondre au problème posé
- Appuyer sur le document dans les deux parties de manière explicite (citations, usage des chiffres...)
Conclusion d'une étude documentaire
- Reprise du développement + réponse au sujet
Option:
- Ouverture
Composition
Sujet 1: Sujet de cours
Une ou des mémoires de la
Seconde Guerre Mondiale depuis 1945 ?
Sujet avec une question avec une réponse
Le concept principal : mémoire / qui s’inscrit dans un événement aux bornes
chronologiques de 1945 à nos jours
Le « ou » représente l’alternative
Problématiques:
1) La France a-t-elle gardé une seule mémoire, résistante,
de la SGM ou plusieurs, marquées par la mémoire de Vichy de l’occupation et de
la Shoah de 1945, fin de la SGM à nos jours ?
2) Une mémoire dominante, celle du résistancialisme
(H.Rousso), s’est-elle imposée au
détriment des autres depuis 1945 ?
Plan:
I) Une mémoire s’est imposée, celle du
résistancialisme de 1945 au début des 70’s...
II) … mais cette mémoire, dominante a été
remise en cause entrainant une nouvelle lecture mémorielle de la SGM au profit
des mémoires de Vichy, de l’Occupation et du génocide jusqu’en 1995…
III)
De 1995 à nos jours, la mémoire de la SGM s’est
fragmentée, s’est politisée : elle est dominée par la mémoire de la Shoah
et le retour sous la présidences Sarkozy et Hollande des mémoires de la
Résistance et des oubliés
Sujet 2: Sujet reformulé
L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale de 1944 à 2016.
Le « et » représente la confrontation/mise en
relation entre historien et mémoires
L’historien avec l’écriture de
l’histoire, le rapport à la science, son rôle et sa fontion : comment on
le définit ?
Mémoires : l’objet
historique avec ses sources
-> toutes les
mémoires (Résistancialisme ; Vichy, Occupation et
collaboration ; et les oubliés, le Génocide et la Shoah)
-> évolution des mémoires
avec ses causes, ses ruptures donc ses acteurs et ses conséquences
Les bornes chronologiques :
1944 : Libération Paris et
l'affirmation du dogme résistancialiste
2016 : mémoires fragmentées
et politisées
-> évolution du rôle/ fonction/ importance de l’historien
de 1944 à nos jours
Problématiques:
Quels sont le rôle et
l’importance de l’historien dans l’évolution des mémoires de la Seconde Guerre
Mondiale et l’écriture de son histoire ?
Dans quelle mesure /
En quoi l’historien (en tant que scientifique chargé d’écrire l’histoire)
est-il important dans la construction et l’évolution des mémoires de la SGM à
partir de la Libération de la France jusqu’à nos jours ?
Plan:
I) De 1944 aux débuts de
la décennie 1970, l’historien en France, dans la droite ligne du « mythe
résistancialiste » (A) prôné par De Gaulle et soutenu par les partis
politiques dominants,(B) il contribue à imposer l’idée d’une France entièrement
résistante (C) à l’instar de ce que Robert Aron populaire comme thèse, celle du
glaive et du bouclier.
Idée
Principale : L’historien français
n’échappe pas à son époque, il se remet pas en cause les idées dominantes de
1944 à 1970.
II) Avec d’autres acteurs (cinéastes, groupes mémoriels...),
l’historien français va dans la foulée des travaux de l'historien américain Robert Paxton, faire évoluer
des mémoires de la SGM en faisant ressortir la mémoire de Vichy et du génocide
juif, celle de la Shoah.
A)
L’historien n’est pas
le seul acteur (le cinéma…)
B)
Robert Paxton ->
Vichy
C)
Reconnaissance
génocide + négationnisme + révisionnisme qui va conduire les mémoires du génocide celles de la Shoah
III) Avec
la reconnaissance par l'Etat en 1995 de la responsabilité de l'Etat
français dans le génocide juif, les mémoires de la Seconde Guerre
mondiale se politisent et se fragmentent. L'historien se voit contraint
par l'action politique au travers des lois mémorielles comme la loi
Gayssot tandis que le politique et les groupes mémoriels imposent un
devoir de mémoire, loin du devoir d'histoire.