Question - Les territoires de la mondialisation
Séquence - Etudes de cas : Shanghai et NYC, villes mondiales au coeur des échanges mondiaux
Séances 1 et 2 - Etudes de cas : Shanghai et NYC, villes mondiales au coeur des échanges mondiaux
Etude de cas sur les villes mondiales:
Les élèves préparent en groupe, les études de cas de NYC et de Shanghai. en vue de passer à l'oral sur un format 10 minutes.
Les
autres groupes prennent en note, leurs plans, les notions clefs et la
qualité de leur présentation (introduction, développement, conclusion), puis ils les évaluent.
Grille d'évaluation potentiellement utilisable:
Chaque groupe propose une remarque au moment de la reprise.
Chaque groupe propose une note, modérée et modulée par le professeur.
Cours magistral: reprise et correction
Etude de cas sur New York
I)
A)
B)
C)
II)
A)
B)
C)
III)
A)
B)
C)
Etude de cas sur Shanghai
I)
A)
B)
C)
II)
A)
B)
C)
III)
A)
B)
C)
Définitions clefs:
Ville mondiale
Une ville mondiale, ville globale ou ville-monde sont différentes appellations pour désigner une ville
qui exerce des fonctions stratégiques à l'échelle mondiale, un centre
qui organise des flux et s'inscrit dans des réseaux, un pôle de
commandement dans la mondialisation.
Une ville mondiale présente les caractères suivants :
- Elle concentre des fonctions de commandement économique (sièges directionnels des firmes transnationales, services supérieurs aux entreprises, institutions de la gouvernance économique mondiale), regroupe des acteurs de la mondialisation, lesquels organisent la division du travail à l'échelle internationale.
- Elle regroupe des fonctions de formation et de recherche, contribue à l'innovation et constitue un marché de consommation des produits innovants ;
- Elle rassemble des infrastructures de transport et de communication, dispose d'une bonne accessibilité à l'échelle mondiale ;
- Elle polarise des flux de toutes natures : flux de marchandises et de capitaux, flux d'informations;
- Elle contribue à la mondialisation et celle-ci contribue à la façonner (tertiarisation, verticalisation, gentrification, éviction et ségrégations)
L'historique de la notion de ville mondiale et son évolution
Elle
apparaît en particulier dans l'œuvre de l'historien français Fernand
Braudel (1902-1985) sous le nom de « ville-monde » dans Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVe-XVIIIe siècle, Paris, Armand Colin, : « les
informations, les marchandises, les capitaux, les crédits, les hommes,
les ordres, les lettres marchandes y affluent et en repartent ».
La puissance d'une « ville-monde » ou « superville » s'exerce sur une partie de l'espace terrestre appelée « économie-monde ».
La mondialisation, c'est-à-dire la formation d'une seule économie-monde à l'échelle du monde, confère à la « ville-monde » une puissance planétaire.
L'urbaniste britannique Sir Peter Hall définit une ville mondiale comme un lieu où « est menée une part tout à fait disproportionnée des affaires les plus importantes du monde » dans Les villes mondiales [« World Cities »], . Peter Hall s'intéresse alors surtout aux villes des pays industrialisés, en forte croissance démographique à l'époque. La notion est reprise par le planificateur urbain américain John Friedman dans L'Hypothèse de la ville mondiale, . La sociologue et économiste néerlando-américaine Saskia Sassen introduit la notion de « ville globale » en retenant essentiellement des critères économiques et financiers (capitalisations boursières) pour les définir.
Pour la géographe Cynthia Ghorra-Gobin dans « À l’heure de la « deuxième » mondialisation, une ville mondiale est-elle forcément une ville globale ? », Confins, vol. 5, , les expressions « ville mondiale » et « ville globale » ne sont pas équivalentes.
La
première qualifierait le rôle historique de la ville, son influence
culturelle à long terme, tandis que la seconde désignerait la capacité
de la ville à s'insérer dans les flux et les réseaux d'échanges
mondialisés.
Comment hiérarchiser les villes mondiales ?
De multiples classements...
- Le classement Foreign Policy
- Le classement de la Mori Memorial Foundation
- Le classement du GaWC (Réseau d’étude sur la mondialisation et les villes mondiales), de l'université de Loughborough (Royaume-Uni)
- Le classement MasterCard Worldwide: Le classement du groupement bancaire MasterCard est fondé sur un indice composite qui regroupe sept ensembles de données : cadre juridique et politique; stabilité économique; facilités offertes aux entreprises; flux financiers et flux d'informations; qualité de vie
Une nouvelle hiérarchie possible, mouvante et dépendant des classements
Les limites de ces classements
Les différences entre ville globale et ville mondiale
http://confins.revues.org/5726
Une ville globale correspond à toute ville a priori bien
positionnée dans les flux globaux (information, finance et
connaissances) alors qu’une ville mondiale fait référence à sa
contribution à l’histoire de l’humanité. Cette contribution se lit au
travers de son patrimoine historique, de l’influence culturelle, de la
mémoire sociale véhiculée ainsi que sa capacité à attirer des visiteurs
venus du reste du monde.
Suite à la traduction française de l’ouvrage de l’universitaire et sociologue
américaine Saskia Sassen en 1996, l’expression « ville globale » a été
reprise par les géographes, les chercheurs en sciences sociales ainsi
que par les médias.
Cette expression est alors principalement comprise
comme synonyme de « ville-monde » ou encore de « ville mondiale », à
l’image des chercheurs américains utilisant indifféremment « global
city » et « world city » tout en se référant aux travaux de Sassen
(1991) et de Friedmann et Wolff (1982). Une lecture minutieuse des
textes originaux à la lueur de la distinction faite par les économistes
entre économie mondiale (somme des économies nationales) et économie
globale (un segment de l’économie mondiale) (Bressand & Distler)
conduit toutefois à différencier les deux expressions.
L’analyse souligne la différence conceptuelle entre les deux expressions
« ville globale » et « ville mondiale » afin de mieux mettre en
évidence la multidimensionalité de la mondialisation.
Il est impératif de différencier « ville mondiale » et « ville globale ».
Tout en reconnaissant la dynamique de l’économie globale et l’avantage
que présente l’expression « ville globale » pour signifier ses points
d’ancrage, il paraît hasardeux d’assimiler la ville mondiale (world
city) à la ville globale (global city). Difficile en effet d’imaginer
que la mondialisation en cours est en mesure d’effacer toute forme
d’héritage historique et d’influence culturelle pour se réduire à de
simples flux financiers et flux de communication.
Ville mondialisée : ville sous l'influence de la mondialisation, et de ses processus, qui s'adapte en fonction et y tenant un rôle.
Définitions complémentaires à maîtriser
Shrinking city:
Le terme de "shrinking city", traduit par ville rétrécissante,
désigne un phénomène de rétrécissement urbain qui touche les villes sur
trois plans : démographique, par la perte de population ; économique,
par la perte d'activités, de fonctions, de revenus et d'emplois ; et
social, par le développement de la pauvreté urbaine, du chômage et de
l'insécurité. Les shrinking cities sont d'abord associées au
"déclin urbain" ou encore à la "décroissance urbaine" des villes
industrielles états-uniennes et allemandes (schrumpfende Städte)
dans les années 1970-1980 et touchent désormais un certain nombre de
grandes villes du monde, d'abord européennes et, depuis les années 1990,
des pays émergents.
Ainsi, par exemple les shrinking cities de la Rust Belt sont marquées depuis les années 1970 par la perte d'activités, de revenus et d'emplois, ainsi que par le déclin démographique, tant au profit des suburbs que des villes de la Sun Belt. Baltimore, Cincinnati et Philadelphie ont ainsi perdu plus de 20 % de leur population entre 1970 et 2000 ; Détroit, Cleveland, Pittsburgh et Buffalo plus de 30 % et St Louis 44 %. Dans ces villes, le tissu urbain hérité est aujourd'hui surdimensionné par rapport au nombre d'habitants, et beaucoup de logements sont vides (les vacants en anglais)
Le phénomène de rétrécissement se concentre sur certains quartiers des villes en déclin : on parle de "shrinking neighborhoods" aux Etats-Unis. Il s'agit alors souvent des ghettos noirs des villes du Nord-Est.
Les shrinking cities sont souvent liées à la périurbanisation, qui engendre conflits et crises financières dans les villes centres. Mais l’étalement urbain ne traduit pas nécessairement une perte de richesse et permet une approche des shrinking cities moins catastrophiste que celle du « déclin urbain ».
À l’échelle globale, les shrinking cities peuvent être analysées comme une manifestation spatiale de la mondialisation pour les villes n'arrivant pas à trouver leur place dans l'internationalisation de la compétitivité économique et peinant à se connecter aux réseaux globaux. Une autre interprétation s'appuie sur l'hypothèse selon laquelle certaines sociétés comme la société allemande, voire européenne connaissent un « tournant démographique » dont les répercussions se lisent sur le plan spatial.
Ainsi, par exemple les shrinking cities de la Rust Belt sont marquées depuis les années 1970 par la perte d'activités, de revenus et d'emplois, ainsi que par le déclin démographique, tant au profit des suburbs que des villes de la Sun Belt. Baltimore, Cincinnati et Philadelphie ont ainsi perdu plus de 20 % de leur population entre 1970 et 2000 ; Détroit, Cleveland, Pittsburgh et Buffalo plus de 30 % et St Louis 44 %. Dans ces villes, le tissu urbain hérité est aujourd'hui surdimensionné par rapport au nombre d'habitants, et beaucoup de logements sont vides (les vacants en anglais)
Le phénomène de rétrécissement se concentre sur certains quartiers des villes en déclin : on parle de "shrinking neighborhoods" aux Etats-Unis. Il s'agit alors souvent des ghettos noirs des villes du Nord-Est.
Les shrinking cities sont souvent liées à la périurbanisation, qui engendre conflits et crises financières dans les villes centres. Mais l’étalement urbain ne traduit pas nécessairement une perte de richesse et permet une approche des shrinking cities moins catastrophiste que celle du « déclin urbain ».
À l’échelle globale, les shrinking cities peuvent être analysées comme une manifestation spatiale de la mondialisation pour les villes n'arrivant pas à trouver leur place dans l'internationalisation de la compétitivité économique et peinant à se connecter aux réseaux globaux. Une autre interprétation s'appuie sur l'hypothèse selon laquelle certaines sociétés comme la société allemande, voire européenne connaissent un « tournant démographique » dont les répercussions se lisent sur le plan spatial.
Métropole: (emprunt du bas latin metropolis « capitale d'une province » et du grec mêtropolis « ville mère ») est la ville principale d'une région géographique ou d'un pays, qui, à la tête d'une aire urbaine
importante, par sa grande population et par ses activités économiques
et culturelles, permet d'exercer des fonctions organisationnelles sur
l'ensemble de la région qu'elle domine. Elle n'est pas obligatoirement
la capitale du pays.
La métropole est avant tout un ensemble urbain de grande importance qui
exerce des fonctions de commandement, d’organisation et d’impulsion sur
une région et qui permet son intégration avec le reste du monde. Elle
anime un système urbain plus ou moins complexe à la hiérarchisation
emboîtée. Elle peut être dotée de fonctions spécialisées dans les
domaines politique, économique, de l'innovation. Ses services à forte
valeur ajoutée irriguent une aire plus ou moins vaste selon les échelles
considérées, de l'espace régional à l'espace mondial.
Une métropole de rang global, international, ne pourra être définie, analysée comme une simple métropole régionale.
Une métropole internationale, de rang mondial, est dotée de fonctions directionnelles, de services supérieurs, de capacités d'innovation scientifique et technologique. Elle entretient d'importants réseaux internationaux et bénéficie d'excellentes conditions d'accessibilité, d'accueil et d'hébergement et d'effets d'image positifs. Avec la mondialisation, les métropoles possédant une influence internationale ont pris une importance croissante.
Le poids et la croissance démographiques ne sont pas des critères déterminants dans la définition des métropoles. Ainsi, certaines agglomérations africaines, multi-millionaires, ne possèdent pas forcément de fonction métropolitaines.
Mégapole:
Une mégapole est une très grande agglomération
qui se caractérise généralement par la présence en son sein de
fonctions politiques et économiques majeures. Dans les années 1970,
l'ONU a fixé le seuil d'une mégapole à 10 millions d'habitants
(anciennement 8).
Mégapole ou "Super-métropoles" correspondant aux megacities de la
terminologie des Nations-Unies, elles concentrent, selon les sources,
des populations égales ou supérieures à 10 millions d'habitants,
disposent d'aires d'influence d'ordre international, voire mondial.
Elles ont tout particulièrement bénéficié des processus de
mondialisation des dernières décennies.
En 2014, selon les statistiques de l'ONU, 28 mégapoles (megacities)
dépassaient les dix millions d'habitants (dont 16 en Asie, 4 en
Amérique latine, 3 en Afrique et en Europe et 2 en Amérique du Nord).
Elles comptent 453 millions d'habitants, soit 12 % de la population
urbaine mondiale.
Mégalopole: Une mégalopole (du grec megas, megalos, « grand » et polis,
« ville ») est un espace urbanisé continu, polynucléaire formé de
plusieurs agglomérations dont les banlieues et couronnes périurbaines
s'étendent tellement qu'elles finissent par se rejoindre, et cela sur de
longues distances à l'instar de la mégapole japonaise (le "nuage
japonais" autour de Tôkyô), de la Mégalopolis américaine autour de NYC.
Le terme forgé sur des racines grecques, s'est d'abord appliqué à la Megalopolis nord-américaine par J. Gottmann, qui en est le créateur, en 1961. La Megalopolis
qualifie à l'origine la conurbation s'étendant le long de la côte
atlantique de Boston à Washington DC.
On distingue habituellement deux
autres mégalopoles dans le monde, au Japon et en Europe, même si
d'autres se constituent en Chine (autour de Beijing-Tianjin, de Shanghai
ou de Ghangzou) au Brésil autour de Sao Paulo-Rio de Janeiro.
Ce
terme désigne des ensembles urbains reliés fonctionnellement par des réseaux de
transports et communications. La mégalopole se distingue également d'une
conurbation par ses dimensions spatiales et son poids démographique. Par
ailleurs, l'urbanisation n'y est pas forcément continue : elle peut
inclure des espaces ruraux, naturels (forêts, zones humides), des poches
de marginalité.
Il ne faut pas confondre une mégalopole et une mégapole.
Métropolisation: La métropolisation est un processus qui affecte la ville dans ses formes et dans ses fonctions.
La métropolisation désigne le mouvement de concentration de populations, d'activités, de valeur dans des ensembles urbains de grande taille. Il peut se faire au détriment de villes de niveau hiérarchique inférieur et l'on assiste bien souvent au renforcement des niveaux supérieurs (lieux centraux) du système urbain.
Les facteurs de la métropolisation sont divers : économies d'échelle et d'agglomération, avantages comparatifs, besoins d'accessibilités aux réseaux (aux échelles nationales et mondiales)...
Le phénomène de métropolisation ne se réduit pas à sa dimension démographique. Il doit son ampleur et son originalité à la concentration spatiale des fonctions stratégiques du nouveau système productif : appareils de commandement et de contrôle ; foyers de l'innovation ; accessibilités aux réseaux de communication virtuels ou physiques ; attractivité et poids culturels.
La métropolisation peut se mesurer et s'apprécier à l'aide de toute une série de critères structurels, fonctionnels, ou encore dynamiques qui permettent d'établir hiérarchies, classifications, typologies. Mais l'approche du phénomène dépend des niveaux d'échelle considérés : une métropole de rang global, international, ne pourra être définie, analysée comme une simple métropole régionale. Au niveau supérieur de la hiérarchie, métropolisation rime avec mondialisation.
En s’inscrivant dans les réseaux de l’économie mondiale, la métropolisation modifie l’ancrage local, régional ou national d’une ville. Le processus est multiscalaire : à l’échelle mondiale, il tend à renforcer les hiérarchies urbaines en faveur des grandes villes ; à l’échelle métropolitaine, on assiste à des dynamiques sociales et spatiales différenciées de fragmentation et de ségrégation. La métropolisation amplifie un certain nombre d’enjeux d’aménagement liés à l’étalement urbain, aux mobilités croissantes et à l’augmentation de nuisances (pollution, engorgement). L’ensemble réinterroge aussi les modes de gouvernance urbaine.
Edge city
Espace urbanisé périphérique qui concentre des entreprises, des services, des centres commerciaux et de loisirs. Le terme fut utilisé en 1991 dans un livre de Joel Garreau. Il l'inventa alors qu'il était journaliste pour The Washington Post. On traduit l'expression en français par « ville-lisière ». L'apparition des Edge cities est relativement récente (années 1960-1970). Elle rend compte de la polynucléarisation des centres en géographie urbaine.
Néologisme proposé par Joel Garreau, journaliste pour The Washington Post, en 1991, parfois traduit par "ville-lisière" ce qui ne rend pas tout à fait compte de l'expression américaine. Le terme renvoie à un positionnement spatial périphérique dans l'agglomération mais aussi à une dynamique spatiale de "front". Pour J. Garreau, une edge city est un pôle secondaire d'existence récente (20 ou 30 ans) qui rassemble surtout des emplois, des bureaux, des espaces commerciaux et d'hôtellerie, quelques sièges sociaux. Les edge cities constituent ainsi de nouveaux lieux de vie dont les capacités d'auto-organisation concurrencent, en partie seulement, le noyau urbain principal. Ces villes-lisières participent au polycentrisme des espaces métropolitains. Elles sont souvent situées près des aéroports et des échangeurs autoroutiers.
Pour compléter :
Les villes de l'AMM sont donc d'abord des métropoles mondiales, des "villes mères", productrices d'activités et de richesse. Ainsi le PUB (Produit Urbain Brut) de l'agglomération de Tokyo est quasi égal au PIB de la France et il est deux fois supérieur à la richesse globale de la Chine, celui de New York est près de trois fois supérieur au PIB de l'Inde, etc. Voir des exemples à partir du corpus documentaire du dossier ("Hiérarchies, classifications et typologies").
L'idée d'archipel mondial se distingue de celle du "village global" popularisé par le Canadien Marshall MacLuhan (La Galaxie Gutenberg - 1962) qui pressentait l'émergence d'une "tribu mondiale" fondée sur la généralisation des moyens de communication électroniques. En effet, l'archipel suggère plutôt l'isolement et la fragmentation, et évoque, comme en négatif, les espaces laissés-pour-compte de la mondialisation.
La surconcentration constatée des activités dans les mégalopoles vient en partie contredire certaines prospectives dominantes des années 1960 à 1990 : elles insistaient alors sur la dispersion des activités, la montée en puissance des moyens de transport et de communication permettant, en théorie, un étalement des activités créatrices. Pourtant, le phénomène de dispersion n’a pas eu lieu. Car pour fonctionner, les activités des services avancés, "(...) la finance, l’assurance, l’immobilier, le conseil, l’assistance juridique, la publicité, le design industriel, le marketing, les relations publiques, la sécurité, la recherche d’informations et la gestion des systèmes d’informations, mais aussi la recherche, le développement et l’innovation scientifique (...)" (Manuel Castells) bénéficient d'économies d'agglomération, de synergies et externalités positives et dépendent de ressources qui sont de moins en moins génériques, transférables ou interchangeables.
Seuls les lieux combinant diversité et complexité sociales, proposant un tissu d'inter-relations intégrées et denses qui relèvent parfois de contacts hasardeux ou aléatoires, peuvent prétendre intégrer cet AMM.
Technopole
Processus fréquemment observé de concentration des populations et des activités humaines le long ou à proximité des littoraux.
Il est sous-tendu par deux grandes logiques d'attractivité :
- logique de l'ordre de la production matérielle qui vise à la recherche d'une efficacité économique croissante liée à la mondialisation des échanges et permise en particulier par la révolution des transports maritimes et terrestres,
- logique de récréation, de recherche d'aménités : tourisme, recherche de lieux de résidence agréables, associés ou non aux lieux de travail, etc.
L'attraction contemporaine des littoraux occupés est à l'origine d'une densification croissante des aménagements et de concurrences entre activités et acteurs et/ou usagers. Ces activités se complètent ou s'excluent.
Les politiques publiques, dans les États les plus développés, interviennent pour réglementer le processus de littoralisation. Les populations peuvent ainsi avoir de nouveau accès à la mer par la réoccupation de friches industrielles ou portuaires. Des politiques de protection visent à limiter les aménagements sur certaines portions du littoral, sur le modèle ancien du National Trust britannique.
Certaines politiques environnementales urbaines pourtant très consensuelles (créations de parcs, d’écoquartiers, etc.) participent à des processus de relégation et d’éviction des populations qui y étaient installées : on parle alors d'"ecological gentrification" ou d’"environnemental gentrification".
Le terme de "gentrification" a, dans la plupart des textes, une connotation péjorative.
- un état : la séparation physique des lieux de résidence des groupes sociaux ds l’espace urbain. Le sens du mot est alors voisin de division sociale de l’espace. La ségrégation résidentielle se mesure par différents indices. L’indice de dissimilarité, défini par Duncan en 1955, compare la distribution de deux groupes à travers des unités spatiales (quartiers, unités de recensement) et mesure leur séparation spatiale de 0 (intégration complète) à 1 (ségrégation complète). L’indice d’isolement ethnique mesure de 0 à 1 la probabilité qu’un membre d’un groupe partage la même unité spatiale avec un membre de son propre groupe. La valeur varie de 0 à 1 (du moins au plus grand isolement) ;
- un processus de mise à l’écart de groupes sociaux, résultant de stratégies spatiales concernant les lieux de résidence, mais aussi les lieux d’éducation, les lieux de travail, les lieux de loisirs, le mode de sociabilité. Cette différenciation socio-spatiale peut se faire sur des bases ethniques, culturelles, socio-économiques. Elle implique à la fois des mouvements subis de relégation et des mouvements choisis de l'entre-soi : un espace ségrégé peut être habité par des pauvres ou par des riches. Elle s'alimente aux lois du marché et aux politiques urbaines.
- une perception : les représentations qu’ont les groupes sociaux vis-à-vis de l’espace urbain et des autres catégories sociales permettent de légitimer la séparation spatiale.
La ségrégation s'observe à plusieurs échelles, de l'État (bantoustan) à l'immeuble (micro-ségrégation verticale selon l'étage). L'enclave résidentielle à l'échelle du quartier, de l'îlot ou de l'immeuble de grande hauteur est aujourd'hui un mode privilégié de développement de l'habitat dans les métropoles des pays riches et des pays émergents. Les limites des espaces ségrégués sont bien marqués dans l'espace (murs, grlles, voies de circulation, buffer zone) et dans les représentations, et l'accès en est contrôlé par des moyens de filtrage.
Travail à faire:
A partir de la définition de ville mondiale et du travail fait pour vendredi 17 novembre.
Schéma heuristique à construire : Qu'est ce qu'une ville mondiale ?
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/05/20/20002-20140520ARTFIG00055-paris-sort-du-top-5-des-villes-les-plus-attractives-du-monde.php
http://www.pwc.com/us/en/cities-of-opportunity.html
http://m.planet.fr/actualites-top-10-des-villes-les-plus-attractives-du-monde.1168934.1557.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/09/07/paris-est-de-plus-en-plus-attractive-au-niveau-mondial_4993607_3234.html
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/09/07/20002-20160907ARTFIG00101-paris-se-classe-quatrieme-ville-la-plus-attractive-du-monde.php
http://www.leparisien.fr/economie/paris-quatrieme-ville-la-plus-attractive-au-monde-07-09-2016-6099769.php
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211264834556-paris-est-la-quatrieme-ville-la-plus-attractive-au-monde-2025498.php
http://www.worldcitiescultureforum.com/
http://www.worldcitiescultureforum.com/assets/others/WCCF_Report2015_FINAL.pdf
http://veilletourisme.ca/2012/10/24/villes-culturelles-mondiales-panorama-de-quatre-metropoles-internationales/
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/typespace/urb1/MetropDoc1.htm
Espace urbanisé périphérique qui concentre des entreprises, des services, des centres commerciaux et de loisirs. Le terme fut utilisé en 1991 dans un livre de Joel Garreau. Il l'inventa alors qu'il était journaliste pour The Washington Post. On traduit l'expression en français par « ville-lisière ». L'apparition des Edge cities est relativement récente (années 1960-1970). Elle rend compte de la polynucléarisation des centres en géographie urbaine.
Néologisme proposé par Joel Garreau, journaliste pour The Washington Post, en 1991, parfois traduit par "ville-lisière" ce qui ne rend pas tout à fait compte de l'expression américaine. Le terme renvoie à un positionnement spatial périphérique dans l'agglomération mais aussi à une dynamique spatiale de "front". Pour J. Garreau, une edge city est un pôle secondaire d'existence récente (20 ou 30 ans) qui rassemble surtout des emplois, des bureaux, des espaces commerciaux et d'hôtellerie, quelques sièges sociaux. Les edge cities constituent ainsi de nouveaux lieux de vie dont les capacités d'auto-organisation concurrencent, en partie seulement, le noyau urbain principal. Ces villes-lisières participent au polycentrisme des espaces métropolitains. Elles sont souvent situées près des aéroports et des échangeurs autoroutiers.
Pour compléter :
- Cynthia Ghorra-Gobin, « Le triomphe de la ville ou de la métropole ? Mise en perspective de deux débats dans le champ des études urbaines aux États-Unis », Géoconfluences, 2015.
- Joel Garreau, Edge City : Life on the New Frontier. Doubleday, New York, 1991, 548 p.
L'Archipel métropolitain mondial (AMM)
Fernand Braudel décrivait l'apparition des grandes villes de l'économie-monde de la Méditerranée du XIIe siècle. Olivier Dollfus propose en 1996 la première théorisation rigoureuse de l'AMM constitué de "l’ensemble des villes qui contribuent à la direction du monde". Symboliques des processus de globalisation, elles favorisent la synergie entre les diverses formes du tertiaire supérieur et du "quaternaire" (recherche, innovation, activités de direction). Ces espaces urbains fonctionnent en système, d'où l'image d'un archipel constitué d'"îles" qui concentrent entre elles l’essentiel du trafic aérien et des flux de télécommunication : 90 % des opérations financières s’y décident et 80 % des connaissances scientifiques s’y élaborent. Olivier Dollfus en identifie alors une demi-douzaine.
Les villes de l'AMM sont donc d'abord des métropoles mondiales, des "villes mères", productrices d'activités et de richesse. Ainsi le PUB (Produit Urbain Brut) de l'agglomération de Tokyo est quasi égal au PIB de la France et il est deux fois supérieur à la richesse globale de la Chine, celui de New York est près de trois fois supérieur au PIB de l'Inde, etc. Voir des exemples à partir du corpus documentaire du dossier ("Hiérarchies, classifications et typologies").
L'idée d'archipel mondial se distingue de celle du "village global" popularisé par le Canadien Marshall MacLuhan (La Galaxie Gutenberg - 1962) qui pressentait l'émergence d'une "tribu mondiale" fondée sur la généralisation des moyens de communication électroniques. En effet, l'archipel suggère plutôt l'isolement et la fragmentation, et évoque, comme en négatif, les espaces laissés-pour-compte de la mondialisation.
La surconcentration constatée des activités dans les mégalopoles vient en partie contredire certaines prospectives dominantes des années 1960 à 1990 : elles insistaient alors sur la dispersion des activités, la montée en puissance des moyens de transport et de communication permettant, en théorie, un étalement des activités créatrices. Pourtant, le phénomène de dispersion n’a pas eu lieu. Car pour fonctionner, les activités des services avancés, "(...) la finance, l’assurance, l’immobilier, le conseil, l’assistance juridique, la publicité, le design industriel, le marketing, les relations publiques, la sécurité, la recherche d’informations et la gestion des systèmes d’informations, mais aussi la recherche, le développement et l’innovation scientifique (...)" (Manuel Castells) bénéficient d'économies d'agglomération, de synergies et externalités positives et dépendent de ressources qui sont de moins en moins génériques, transférables ou interchangeables.
Seuls les lieux combinant diversité et complexité sociales, proposant un tissu d'inter-relations intégrées et denses qui relèvent parfois de contacts hasardeux ou aléatoires, peuvent prétendre intégrer cet AMM.
Technopole
Différent des technopôles, Les technopoles (nom féminin) sont à la fois des pôles
d'innovation et des pôles urbains capables d'entraîner un développement
régional, voire national. Elles s'identifient aux grandes métropoles. Le
terme, après avoir été beaucoup employé dans les années 1990, est
quelque peu passé de mode.
Littoralisation
Processus fréquemment observé de concentration des populations et des activités humaines le long ou à proximité des littoraux.
Il est sous-tendu par deux grandes logiques d'attractivité :
- logique de l'ordre de la production matérielle qui vise à la recherche d'une efficacité économique croissante liée à la mondialisation des échanges et permise en particulier par la révolution des transports maritimes et terrestres,
- logique de récréation, de recherche d'aménités : tourisme, recherche de lieux de résidence agréables, associés ou non aux lieux de travail, etc.
L'attraction contemporaine des littoraux occupés est à l'origine d'une densification croissante des aménagements et de concurrences entre activités et acteurs et/ou usagers. Ces activités se complètent ou s'excluent.
Les politiques publiques, dans les États les plus développés, interviennent pour réglementer le processus de littoralisation. Les populations peuvent ainsi avoir de nouveau accès à la mer par la réoccupation de friches industrielles ou portuaires. Des politiques de protection visent à limiter les aménagements sur certaines portions du littoral, sur le modèle ancien du National Trust britannique.
Zones industrialo-portuaires
Conteneurisation
La tendance est depuis 30 ans à la conteneurisation du transport des marchandises diverses, mais aussi de certaines marchandises traditionnellement transportées en vrac, avec un rythme de croissance de 7 à 8 % par an. Aujourd’hui, la plupart des lignes régulières sont des services conteneurisés. En effet, la conteneurisation offre trois avantages décisifs : une très forte productivité lors des manutentions portuaires, des économies d’échelle permises par la taille croissante des navires et l’intermodalité qui consiste à transporter la marchandise de porte à porte à l’intérieur du même conteneur sans rupture de charge. La conteneurisation est devenue l’épine dorsale de la mondialisation.
Tertiarisation
Les conteneurs sont des boîtes métalliques de dimensions normalisées, de 20 et 40 pieds de long (6 et 12 m) dont l'utilisation pour le groupage de marchandises a été imaginée par l'américain Mac Lean en 1956. Leur usage s'est étendu à tous les modes de transport et il en existe aujourd'hui différents types, en fonction de leur utilisation : conteneur standard, conteneur réfrigéré, conteneur citerne. Leurs normes techniques répondent à des conventions douanières internationales. Les grands ports, les plates-formes multimodales ont dû s'adapter aux normes imposées par la conteneurisation : systèmes de manutention, aires de stockage suffisantes.
La tendance est depuis 30 ans à la conteneurisation du transport des marchandises diverses, mais aussi de certaines marchandises traditionnellement transportées en vrac, avec un rythme de croissance de 7 à 8 % par an. Aujourd’hui, la plupart des lignes régulières sont des services conteneurisés. En effet, la conteneurisation offre trois avantages décisifs : une très forte productivité lors des manutentions portuaires, des économies d’échelle permises par la taille croissante des navires et l’intermodalité qui consiste à transporter la marchandise de porte à porte à l’intérieur du même conteneur sans rupture de charge. La conteneurisation est devenue l’épine dorsale de la mondialisation.
Tertiarisation
Verticalisation
Gentrification
Le terme vient de l'anglais gentry, bourgeoisie ; il a un sens proche mais différent d'embourgeoisement. Il désigne un processus de renouvellement de la composition sociale et démographique d'un quartier au profit de ménages plus aisés. C'est un phénomène qui touche principalement les centres et les péricentres des métropoles. Les programmes de rénovation et de réhabilitation de certains quartiers ou îlots des centres-villes, dont le bâti se trouve ainsi requalifié, provoquent souvent une hausse des prix du foncier, des loyers et favorisent ainsi la concentration de populations des catégories supérieures aux activités fortement liées aux spécialités des métropoles. Ce processus de reconquête résidentielle s'inscrit à l'encontre du délaissement des centres-villes par les populations attirées par les périphéries urbaines. Mais il concerne plutôt les jeunes actifs sans enfants ou les populations plus âgées dont les enfants sont émancipés. Les politiques de rénovation urbaine sont parfois précédées par l'installation, dans des quartiers populaires centraux, de populations aisées pionnières (artistes, dinkies [1]...) dont le pouvoir d'achat participe à la hausse des prix.Certaines politiques environnementales urbaines pourtant très consensuelles (créations de parcs, d’écoquartiers, etc.) participent à des processus de relégation et d’éviction des populations qui y étaient installées : on parle alors d'"ecological gentrification" ou d’"environnemental gentrification".
Le terme de "gentrification" a, dans la plupart des textes, une connotation péjorative.
Ségrégation socio-spatiale
A l'échelle spatiale, la ségrégation (du latin segregare = ôter du troupeau, disjoindre) désigne à la fois :- un état : la séparation physique des lieux de résidence des groupes sociaux ds l’espace urbain. Le sens du mot est alors voisin de division sociale de l’espace. La ségrégation résidentielle se mesure par différents indices. L’indice de dissimilarité, défini par Duncan en 1955, compare la distribution de deux groupes à travers des unités spatiales (quartiers, unités de recensement) et mesure leur séparation spatiale de 0 (intégration complète) à 1 (ségrégation complète). L’indice d’isolement ethnique mesure de 0 à 1 la probabilité qu’un membre d’un groupe partage la même unité spatiale avec un membre de son propre groupe. La valeur varie de 0 à 1 (du moins au plus grand isolement) ;
- un processus de mise à l’écart de groupes sociaux, résultant de stratégies spatiales concernant les lieux de résidence, mais aussi les lieux d’éducation, les lieux de travail, les lieux de loisirs, le mode de sociabilité. Cette différenciation socio-spatiale peut se faire sur des bases ethniques, culturelles, socio-économiques. Elle implique à la fois des mouvements subis de relégation et des mouvements choisis de l'entre-soi : un espace ségrégé peut être habité par des pauvres ou par des riches. Elle s'alimente aux lois du marché et aux politiques urbaines.
- une perception : les représentations qu’ont les groupes sociaux vis-à-vis de l’espace urbain et des autres catégories sociales permettent de légitimer la séparation spatiale.
La ségrégation s'observe à plusieurs échelles, de l'État (bantoustan) à l'immeuble (micro-ségrégation verticale selon l'étage). L'enclave résidentielle à l'échelle du quartier, de l'îlot ou de l'immeuble de grande hauteur est aujourd'hui un mode privilégié de développement de l'habitat dans les métropoles des pays riches et des pays émergents. Les limites des espaces ségrégués sont bien marqués dans l'espace (murs, grlles, voies de circulation, buffer zone) et dans les représentations, et l'accès en est contrôlé par des moyens de filtrage.
Travail à faire:
A partir de la définition de ville mondiale et du travail fait pour vendredi 17 novembre.
Schéma heuristique à construire : Qu'est ce qu'une ville mondiale ?
Qu'est-ce qu'une ville mondiale ?
L'inégale intégration des territoires dans la mondialisation : Les centres de commandement au coeur de l'archipel métropolitain/mégalopolitain mondial (AMM)
Attractivité et hiérarchie mondiales en 2014 des villes mondiales
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/05/20/20002-20140520ARTFIG00055-paris-sort-du-top-5-des-villes-les-plus-attractives-du-monde.php
Attractivité en 2016: Des avantages cumulatifs et une hiérarchie qui évolue peu : le classement PWC
http://www.pwc.com/us/en/cities-of-opportunity.html
http://m.planet.fr/actualites-top-10-des-villes-les-plus-attractives-du-monde.1168934.1557.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/09/07/paris-est-de-plus-en-plus-attractive-au-niveau-mondial_4993607_3234.html
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/09/07/20002-20160907ARTFIG00101-paris-se-classe-quatrieme-ville-la-plus-attractive-du-monde.php
http://www.leparisien.fr/economie/paris-quatrieme-ville-la-plus-attractive-au-monde-07-09-2016-6099769.php
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211264834556-paris-est-la-quatrieme-ville-la-plus-attractive-au-monde-2025498.php
Une hiérarchie mondialisée depuis plus de dix ans (2008)
Une hiérarchie mondialisée, un classement parmi d'autres : le classement GNC en 2008
Une hiérarchie mondialisée déjà ancienne: le PUB en 1997
L'archipel métropolitain mondial, une mise en réseau des villes mondiales
Un critère de puissance globale pour une ville mondiale : la culture, le patrimoine et le tourisme comme facteurs d'attractivité urbaine dans la mondialisation
http://www.worldcitiescultureforum.com/
http://www.worldcitiescultureforum.com/assets/others/WCCF_Report2015_FINAL.pdf
http://veilletourisme.ca/2012/10/24/villes-culturelles-mondiales-panorama-de-quatre-metropoles-internationales/
Un autre critère de puissance globale pour une ville mondiale : la démographie, la richesse produite et le produit urbain brut
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/typespace/urb1/MetropDoc1.htm
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/05/20/20002-20140520ARTFIG00055-paris-sort-du-top-5-des-villes-les-plus-attractives-du-monde.php
http://www.scienceshumaines.com/points-de-reperes-les-villes-globales_fr_24655.html
http://www.leparisien.fr/economie/paris-quatrieme-ville-la-plus-attractive-au-monde-07-09-2016-6099769.php
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SOURCES A CONSULTER: