Séance 6 - Les Etats-Unis et le monde (1991-2019)
Apports extérieurs sur la politique étrangère américaine:
La responsabilité des États-Unis vis-à-vis du monde pour Z.Brzezinski
"Fardeau de l'Amérique"
"Pour
la première fois, une superpuissance extérieure européen au continent
s'est non seulement élevée au rang d'arbitre entre les États d'Eurasie
mais aussi de puissance globale dominante"
Z.Brzezinski, Le Grand Échiquier, la primauté américaine et ses impératifs géostratégiques, Paris, Hachette, Pluriel, 1997
Pourquoi ?
C'est la combinaison de ces quatrième aspects qui confère aux E-Unis, la position de seule superpuissance globale, celle d'hyperpuissance (H.Védrine).
Pourquoi ?
C'est la combinaison de ces quatrième aspects qui confère aux E-Unis, la position de seule superpuissance globale, celle d'hyperpuissance (H.Védrine).
- Forces armées d'un rayon d'action planétaire
- principal moteur de la croissance globale
-
elle détient la suprématie des principales technologies innovantes; sa
culture bénéficié d'un pouvoir d'attraction incomparable. Une puissance
globale, la première de l'Histoire.
Les limites de l'hyperpuissance et l'oublie de l'Histoire et de la géopolitique
"Malgré sa dimension planétaire, l'hégémonie américaine reste superficielle."
"Pour l'Amérique, l'enjeu principal est l'Eurasie, seul théâtre sur lequel un rival potentiel de l'Amérique pourrait apparaître"
C'est cette période que F.Fukuyama appelle "la fin de l'histoire", une fin de l'opposition et de la guerre où tous les problèmes seraient réglés par le multilatéralisme via l'ONU et l'action de la seule superpuissance américaine.
Lien:
https://electrodes.files.wordpress.com/2014/03/brzezinski_zbigniew__le-grand-echiquier.pdf
Hillary Clinton et le smart power ("le pouvoir intelligent"):
Origines du concept: Joseph Nye (Harvard) et Suzanne Nossel (ONG Human Rights Watch)
Définition: "Choix de la combinaison d'outils - diplomatiques, économiques, militaires, politiques, juridiques et culturels - la plus adaptée à la situation" [...]
Objectifs: "L'objectif du smart power et de notre intérêt accru pour la technologie, les partenariats public-privé, l'énergie, l'économie et d'autres domaines extérieurs aux champs d'action classiques du Département d'Etat était de compléter les outils et priorités de la diplomatie traditionnelle, pas de les remplacer."
Hillary Rodham Clinton, Le Temps des décisions, Le Livre de Poche, Paris, 2016 - page 76-77
Hillary Clinton et la "stratégie de pivot asiatique": "Le siècle pacifique de l'Amérique" (2011)
Théorisé dans la revue Foreign Policy
États-Unis : l'usage de la force et la force de l'influence
9 juillet 2014 :États-Unis : l'usage de la force et la force de l'influence
( rapport d'information )
- Par MM. Jean-Louis CARRÈRE, Robert del PICCHIA, Mme Josette DURRIEU et M. Alain GOURNAC
- Notice du document
- Synthèse du rapport (406 Koctets)
- Disponible en une seule pageHTML (899 Koctets)
- Disponible au format PDF (2,5 Moctets)
- Tous les documents sur ce thème :
Commander ce documentRapport d'information n° 708 (2013-2014) de MM. Jean-Louis CARRÈRE, Robert del PICCHIA, Mme Josette DURRIEU et M. Alain GOURNAC, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, déposé le 9 juillet 2014Disponible au format PDF (2,5 Moctets)http://www.senat.fr/rap/r13-708/r13-708.html
"Au
XXème siècle, l'Europe nous a posé le problème de la guerre ou de la
paix, et nous avons dû en faire notre priorité. Au XXIème siècle, l'Asie
nous pose le problème de la compétition ou du déclin."
« L’Amérique doit assumer la responsabilité de sa puissance. Nous devons diriger le monde. C’est notre rendez-vous avec le destin. Nous ne devons pas laisser l’histoire nous échapper. »Général Collin Powell après la Guerre du Golfe en 1991, « US Forces: Challenge Ahead », Foreign Affairs, vol. 72, n° 5, hiver 1992-1993
« Dieu a fait de nous les maîtres organisateurs pour établir un système dans un monde où le chaos règne. Il nous a insufflé l’esprit du progrès pour renverser les forces de la réaction sur toute la Terre. Il a fait de nous les adeptes du gouvernement que nous devons administrer sur les peuples sauvages et séniles. Sans cette force, le monde sombrerait à nouveau dans la barbarie et l’obscurantisme. »
Séance 6 - 1991- 2001: l'hyperpuissance américaine, le temps de la "pax americana" et l'envie pour les E-Unis de ne pas accepter les remises en cause intérieure et extérieure
(pages 234 et 235)
A- Une surpuissance sans rival ...
Fin de la Guerre Froide en 1991 ----> Les Etats-Unis deviennent l'unique superpuissance.
Domination américaine à tous les niveaux ----> diplomatique, économique, technologique,
militaire et culturel
La chute de bloc soviétique permet alors aux américains de devenir la première puissance militaire au niveau international. Les Etats-Unis possèdent plus de 50% de l'armement nucléaire mondiale et disposent de flottes maritimes dispersées aux « quatre coins de la planète ».
Création d'accord de libre-échange entre le Mexique et le Canada en 1994 (ALENA) afin de
développer un « commerce de proximité ».
Cette domination incontestée est due la naissance de la 3eme Révolution Industrielle dans les
années 1980, qui permet aux USA de rebâtir leur hégémonie économique, touchée après les crises des années 1970. ----> Naissance du nucléaire civil, de la génomique (ADN), de l'aérospatial et de l'informatique. Création d'entreprises mondiales telles que Microsoft ou Apple.
Le Japon et l'UE ne peuvent alors pas rivaliser face à la puissance industrielle américaine qui
élaborent de nouvelles technologies. La Sillicon Valley est le pole de compétitivité le plus attractif
au monde.
par le biais de films et de séries grâce a Hollywood, des grandes marques telles que Coca-Cola, Pizza Hut ou encore Microsoft mais aussi grâce à de nouveaux styles de musiques comme le rap ou le rock.
Référence culturelle : Elvis Presley suivi par près de 1 milliard de personnes, pour le premier
concert retransmis en direct à la radio ou à la télévision.
On peut alors parler de quasi-monopole mondial américain sur l'ensemble de la planète et dans quasiment tous les domaines. Les Etats-Unis s'imposent comme étant le pays de référence par excellence. Le ministre des Affaires Etrangères françaises, Hubert Védrine parlera alors de « l'hyperpuissance » américaine.
B- … qui doit assumer ses responsabilités en tant que « gendarmes du monde »
- Intervention armée en Irak en 1993
- Intervention politiques dans le conflit israelo-palestinien et en Corée en 1994
- Intervention armée en Bosnie et en Yougoslavie en 1995
Les États-Unis interviennent ainsi dans de nombreux conflits dans le monde, dès que leurs intérêts sont en jeu. Ils financent ainsi de nombreux mouvements armés à l’étranger, vendent des armes dans le monde entier, imposent des interdictions de commercer avec des pays ennemis (Cuba, Iran) ou bien interviennent directement dans les affaires d’un pays.
Les dépenses militaires sont très élevées. Le secteur industriel, voué à l’armement, est très étoffé et l’armée américaine est puissante, nombreuse et à la pointe de la technologie.
La place des Etats-Unis dans les organismes internationaux (ONU, OTAN…) est centrale. Leur point de vue est souvent prédominant et décisif. Ils participent ainsi activement à de multiples réseaux d’alliances économiques ou militaires.
Ce rôle mondial est souvent critiqué par les pays concernés par l’action américaine ----> pour l’Iran, les États-Unis sont le « grand Satan » ; D’autres les accusent d’ingérence ----> Somalie, voir film La chute du Faucon Noir.
Conclusion intermédiaire
Les Etats-Unis représentent donc un modèle de puissance économique, culturel et militaire à travers le monde et justifient leur appellation d'hyperpuissance. Cependant, de nombreuses contestation vont alors naître pour s'opposer à celle-ci.
II- La contestation de l'hyperpuissance américaine durant l'année 2001 : un déclin
relatif
L'année 2001 représente un tournant majeur dans l'histoire contemporaine des Etats-Unis et sa géopolitique, c'est à dire dans la détermination de sa politique étrangère et diplomatique, mais aussi dans la conduite des affaires intérieures.
A- La montée des contestations: une contestation interne et une externe à dominante islamique qui s'abat sur le sol américain et ses représentants à l'extérieur: le début d'une nouvelle ère.
Les attentats terroristes du 11 septembre 2001 révèlent de façon spectaculaire la vulnérabilité des Etats-Unis, atteints en leur coeur par un ennemi d’un genre nouveau, difficilement identifiable, qui s’attaque à leur hégémonie. Ces attentats ont une portée symbolique immense : jamais les États- Unis n’avaient été attaqués sur leur sol auparavant.
Contestation de l'hyperpuissance à travers :
– L'attaque de New-York: Centre culturel, financier et coeur de la puissance américaine
– Wall Trade Center : Attaque face à la puissance financière américaine majeur, mais aussi à la Sky Line est donc à l'architecture new-yorkaise (culture)
– Pentagone: Attaque face au centre de commandement des décisions militaires
– Maison Blanche(échoué) : Attaque face au centre de prises de pouvoirs des Etats-Unis est
donc à sa politique.
Premiere opposition frontale aux E-Unis depuis 1991
VOIR SCHEMA HEURISTIQUE
B- La contestation économique et diplomatique (symbolique)
2001 est aussi l'année de l'entrée de la Chine dans l'OMC. Connotation symbolique.
Fin du règne économique sur l'ensemble de la planète. Les Etats-Unis vont devoir accepter et s'adapter à la nouvelle concurrence des pays émergents tels que la Chine, l'Inde ou le Brésil.
Ces nouvelles puissances acquièrent une dimension économique et commerciale qui leur permet de contester le monopole diplomatique américain. Les Américains ne sont donc plus « seul au monde ».
C'est le début d'une économie et d'une gouvernance multipolaire qui s'appuie sur une multitude d'acteurs. L'hyperpuissance américaine disparaît.
Cependant, les Etats-Unis gardent un rôle majeur dans l'organisation économique et diplomatique mondiale.
Quelle est la politique étrangère menée par Donald Trump ?
https://froggybottomblog.com/2018/03/19/une-grille-de-lecture-pour-la-politique-etrangere-de-trump/
Trump a-t-il changé la politique étrangère américaine?
Un an après l’élection de Donald Trump, les diagnostics sur sa politique étrangère demeurent extrêmement contrastés. Tandis que certains analystes voient une rupture radicale avec la politique étrangère américaine depuis 1945, voire un retour au XIXe siècle, d’autres considèrent, à l’inverse, que Trump agit comme l’aurait fait n’importe quel président républicain, tandis que d’autres encore insistent sur les continuités avec la politique étrangère de Barack Obama.
Afin de pouvoir statuer, cet article passe en revue 23 études de cas concrets portant sur ses principales décisions de politique étrangère à ce jour. À partir d’une analyse factuelle (ce que Trump a dit, puis ce qu’il a fait), l’étude identifie dans chaque cas une logique d’action dominante, et propose une interprétation en termes de continuité ou de rupture.
Il ressort de cette analyse l’impression d’une assez large continuité, qu’il faut toutefois tempérer par l’incertitude qui pèse encore sur des dossiers essentiels, à commencer par la Chine, la Russie et l’Iran : les surprises sont peut-être devant nous. Le seul domaine – lié, sans surprise, à l’agenda électoral de Donald Trump – où une rupture majeure est déjà consommée concerne sa posture vis-à-vis du multilatéralisme et de la diplomatie dans la politique étrangère, en contraste avec l’attitude américaine depuis 1945.
Maya Kandel
Le rapport de l'IFRI sur la politique étrangère menée par l'administration Trump
https://www.diploweb.com/La-politique-etrangere-de-Donald-Trump-marque-t-elle-vraiment-une-rupture.html
https://www.ifri.org/fr/publications/etudes-de-lifri/trump-un-apres-un-monde-letat-de-nature
https://www.courrierinternational.com/article/point-de-vue-la-politique-etrangere-de-trump-est-loin-detre-une-catastrophe
https://www.letemps.ch/opinions/politique-etrangere-trump
Z.Brzezinski, 2008
Les Etats-Unis, le messianisme américain et la Destinée Manifeste
« L’Amérique doit assumer la responsabilité de sa puissance. Nous devons diriger le monde. C’est notre rendez-vous avec le destin. Nous ne devons pas laisser l’histoire nous échapper. »Général Collin Powell après la Guerre du Golfe en 1991, « US Forces: Challenge Ahead », Foreign Affairs, vol. 72, n° 5, hiver 1992-1993
« Dieu a fait de nous les maîtres organisateurs pour établir un système dans un monde où le chaos règne. Il nous a insufflé l’esprit du progrès pour renverser les forces de la réaction sur toute la Terre. Il a fait de nous les adeptes du gouvernement que nous devons administrer sur les peuples sauvages et séniles. Sans cette force, le monde sombrerait à nouveau dans la barbarie et l’obscurantisme. »
Albert J. Beveridge, sénateur américain s'exprimant en janvier 1900 à propos de l’annexion des Philippines par les États-Unis, Propos cités par M.-E Curti in The Growth of American Thought, Transaction Publishers, New Brunswick, 1991.
Séance 6 - 1991- 2001: l'hyperpuissance américaine, le temps de la "pax americana" et l'envie pour les E-Unis de ne pas accepter les remises en cause intérieure et extérieure
(pages 234 et 235)
I- L'émergence de « l'hyperpuissance » américaine et du capitalisme néo-libéral à la suitede la chute du bloc soviétique.
A- Une surpuissance sans rival ...
Fin de la Guerre Froide en 1991 ----> Les Etats-Unis deviennent l'unique superpuissance.
Domination américaine à tous les niveaux ----> diplomatique, économique, technologique,
militaire et culturel
- Une suprématie militaire et diplomatique, :
La chute de bloc soviétique permet alors aux américains de devenir la première puissance militaire au niveau international. Les Etats-Unis possèdent plus de 50% de l'armement nucléaire mondiale et disposent de flottes maritimes dispersées aux « quatre coins de la planète ».
- Une domination économique et technologique :
Création d'accord de libre-échange entre le Mexique et le Canada en 1994 (ALENA) afin de
développer un « commerce de proximité ».
Cette domination incontestée est due la naissance de la 3eme Révolution Industrielle dans les
années 1980, qui permet aux USA de rebâtir leur hégémonie économique, touchée après les crises des années 1970. ----> Naissance du nucléaire civil, de la génomique (ADN), de l'aérospatial et de l'informatique. Création d'entreprises mondiales telles que Microsoft ou Apple.
Le Japon et l'UE ne peuvent alors pas rivaliser face à la puissance industrielle américaine qui
élaborent de nouvelles technologies. La Sillicon Valley est le pole de compétitivité le plus attractif
au monde.
- Mais aussi culturelle :
par le biais de films et de séries grâce a Hollywood, des grandes marques telles que Coca-Cola, Pizza Hut ou encore Microsoft mais aussi grâce à de nouveaux styles de musiques comme le rap ou le rock.
Référence culturelle : Elvis Presley suivi par près de 1 milliard de personnes, pour le premier
concert retransmis en direct à la radio ou à la télévision.
On peut alors parler de quasi-monopole mondial américain sur l'ensemble de la planète et dans quasiment tous les domaines. Les Etats-Unis s'imposent comme étant le pays de référence par excellence. Le ministre des Affaires Etrangères françaises, Hubert Védrine parlera alors de « l'hyperpuissance » américaine.
B- … qui doit assumer ses responsabilités en tant que « gendarmes du monde »
- Depuis l’éclatement de l’URSS en 1991, les États-Unis sont considérés comme les vainqueurs de la Guerre Froide et demeurent la seule superpuissance. Leur volonté de diriger les affaires du monde s’est affirmée, notamment par des interventions armées ou politiques, en fonction de leurs intérêts et du respect du droit international.
- Intervention armée en Irak en 1993
- Intervention politiques dans le conflit israelo-palestinien et en Corée en 1994
- Intervention armée en Bosnie et en Yougoslavie en 1995
Les États-Unis interviennent ainsi dans de nombreux conflits dans le monde, dès que leurs intérêts sont en jeu. Ils financent ainsi de nombreux mouvements armés à l’étranger, vendent des armes dans le monde entier, imposent des interdictions de commercer avec des pays ennemis (Cuba, Iran) ou bien interviennent directement dans les affaires d’un pays.
Les dépenses militaires sont très élevées. Le secteur industriel, voué à l’armement, est très étoffé et l’armée américaine est puissante, nombreuse et à la pointe de la technologie.
- Les États-Unis assoient également leur domination planétaire par le biais de nombreuses bases militaires disséminées dans le monde notamment à la frontière de l'Europe, au Proche et Moyen-Orient et dans le Pacifique.
La place des Etats-Unis dans les organismes internationaux (ONU, OTAN…) est centrale. Leur point de vue est souvent prédominant et décisif. Ils participent ainsi activement à de multiples réseaux d’alliances économiques ou militaires.
Ce rôle mondial est souvent critiqué par les pays concernés par l’action américaine ----> pour l’Iran, les États-Unis sont le « grand Satan » ; D’autres les accusent d’ingérence ----> Somalie, voir film La chute du Faucon Noir.
Conclusion intermédiaire
Les Etats-Unis représentent donc un modèle de puissance économique, culturel et militaire à travers le monde et justifient leur appellation d'hyperpuissance. Cependant, de nombreuses contestation vont alors naître pour s'opposer à celle-ci.
II- La contestation de l'hyperpuissance américaine durant l'année 2001 : un déclin
relatif
L'année 2001 représente un tournant majeur dans l'histoire contemporaine des Etats-Unis et sa géopolitique, c'est à dire dans la détermination de sa politique étrangère et diplomatique, mais aussi dans la conduite des affaires intérieures.
A- La montée des contestations: une contestation interne et une externe à dominante islamique qui s'abat sur le sol américain et ses représentants à l'extérieur: le début d'une nouvelle ère.
Les attentats terroristes du 11 septembre 2001 révèlent de façon spectaculaire la vulnérabilité des Etats-Unis, atteints en leur coeur par un ennemi d’un genre nouveau, difficilement identifiable, qui s’attaque à leur hégémonie. Ces attentats ont une portée symbolique immense : jamais les États- Unis n’avaient été attaqués sur leur sol auparavant.
Contestation de l'hyperpuissance à travers :
– L'attaque de New-York: Centre culturel, financier et coeur de la puissance américaine
– Wall Trade Center : Attaque face à la puissance financière américaine majeur, mais aussi à la Sky Line est donc à l'architecture new-yorkaise (culture)
– Pentagone: Attaque face au centre de commandement des décisions militaires
– Maison Blanche(échoué) : Attaque face au centre de prises de pouvoirs des Etats-Unis est
donc à sa politique.
Premiere opposition frontale aux E-Unis depuis 1991
VOIR SCHEMA HEURISTIQUE
B- La contestation économique et diplomatique (symbolique)
2001 est aussi l'année de l'entrée de la Chine dans l'OMC. Connotation symbolique.
Fin du règne économique sur l'ensemble de la planète. Les Etats-Unis vont devoir accepter et s'adapter à la nouvelle concurrence des pays émergents tels que la Chine, l'Inde ou le Brésil.
Ces nouvelles puissances acquièrent une dimension économique et commerciale qui leur permet de contester le monopole diplomatique américain. Les Américains ne sont donc plus « seul au monde ».
C'est le début d'une économie et d'une gouvernance multipolaire qui s'appuie sur une multitude d'acteurs. L'hyperpuissance américaine disparaît.
Cependant, les Etats-Unis gardent un rôle majeur dans l'organisation économique et diplomatique mondiale.
Quelle est la politique étrangère menée par Donald Trump ?
https://froggybottomblog.com/2018/03/19/une-grille-de-lecture-pour-la-politique-etrangere-de-trump/
Trump a-t-il changé la politique étrangère américaine?
Un an après l’élection de Donald Trump, les diagnostics sur sa politique étrangère demeurent extrêmement contrastés. Tandis que certains analystes voient une rupture radicale avec la politique étrangère américaine depuis 1945, voire un retour au XIXe siècle, d’autres considèrent, à l’inverse, que Trump agit comme l’aurait fait n’importe quel président républicain, tandis que d’autres encore insistent sur les continuités avec la politique étrangère de Barack Obama.
Afin de pouvoir statuer, cet article passe en revue 23 études de cas concrets portant sur ses principales décisions de politique étrangère à ce jour. À partir d’une analyse factuelle (ce que Trump a dit, puis ce qu’il a fait), l’étude identifie dans chaque cas une logique d’action dominante, et propose une interprétation en termes de continuité ou de rupture.
Il ressort de cette analyse l’impression d’une assez large continuité, qu’il faut toutefois tempérer par l’incertitude qui pèse encore sur des dossiers essentiels, à commencer par la Chine, la Russie et l’Iran : les surprises sont peut-être devant nous. Le seul domaine – lié, sans surprise, à l’agenda électoral de Donald Trump – où une rupture majeure est déjà consommée concerne sa posture vis-à-vis du multilatéralisme et de la diplomatie dans la politique étrangère, en contraste avec l’attitude américaine depuis 1945.
Maya Kandel
Le rapport de l'IFRI sur la politique étrangère menée par l'administration Trump
https://www.diploweb.com/La-politique-etrangere-de-Donald-Trump-marque-t-elle-vraiment-une-rupture.html
https://www.ifri.org/fr/publications/etudes-de-lifri/trump-un-apres-un-monde-letat-de-nature
https://www.courrierinternational.com/article/point-de-vue-la-politique-etrangere-de-trump-est-loin-detre-une-catastrophe
https://www.letemps.ch/opinions/politique-etrangere-trump
Travail pour mercredi 6 février
- Reprendre le cours
- Préparer le sujet de composition : Les Etats-Unis et le monde de 1917 à 2019
- Reprendre, préciser et compléter le schéma de synthèse page 243
- grandes phases de la construction de la puissance américaine :
avant 1914
1914-1917
1917-1919
1947-1991
2001-2017