Thème 3 - Puissances et tensions dans le monde de la fin de la Première Guerre mondiale à nos jours
Séquence - Les E-U et le monde depuis les 14 points de Wilson (1918)
PB:
Comment la puissance américaine s'est-elle construite à partir du moment où les E-U sortent " de l'innocence" ? Comment
a-t-elle évolué jusqu'à s'imposer au mondeau cours du "siècle américain" ? Comment s'impose-t-elle
aujourd'hui alors qu'elle est remise en cause ?
Séance 1 - La question de la puissance appliquée aux Etats-Unis
Notion clef du programme
Notion essentielle en géopolitique
Notion centrale du thème
Objectifs:
- voir comment elle structure les relations internationales,
- comprendre comment on la définit
- comment elle évolue aujourd'hui
- quels sont ses liens à la conflictualité contemporaine
Définir la puissance aujourd'hui
https://docs.google.com/document/d/14nEYPYEnmVjHAzkZl2iIUw96FfkIFIPsAslPwW_CMug/edit?usp=sharing
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https://docs.google.com/presentation/d/1j8yDQ_AQyhAsSfQ1ovLrz5QK2s11-7qGIqLwbAJ5eRQ/edit?usp=sharing
Construire à partir d'un support livresque une composition et l'enrichir
Télécharger le pdf suivant qui reprend la politique étrangère américaine https://drive.google.com/file/d/0B5VlqVMNliw0cmJXU1RuOTVNeTg/view?usp=sharing
La question de la puissance au XXIème siècle
http://www.iris-france.org/128934-la-puissance-au-xxie-siecle-3-questions-a-pierre-buhler/
Pierre Buhler, diplomate de carrière, a enseigné les relations internationales à Sciences Po (Paris).S’exprimant à titre personnel, il répond aux questions de Pascal Boniface à l’occasion de la parution de son ouvrage « La puissance au XXIe siècle » à CNRS Éditions (collection Biblis).
Les États ont-ils perdu le monopole de la puissance au 21ème siècle ?
Dans Paix et guerre entre les nations, Raymond Aron définissait « la puissance sur la scène internationale (comme) la capacité d’une unité politique d’imposer sa volonté aux autres unités. En bref, la puissance n’est pas un absolu, mais une relation humaine ». La scène internationale n’est donc pas peuplée que d’États. Parmi les « autres unités politiques » figurent nombre d’acteurs : les entreprises à vocation transnationale, des ONG, des organisations criminelles ou terroristes….
De telles « unités » existaient bien entendu avant le XXIe siècle, mais elles ont bénéficié, notamment durant la dernière décennie du XXe siècle, de cette révolution de l’information et de la communication qui a formé le creuset de la mondialisation. Les entreprises multinationales ont proliféré, se jouant des frontières, s’affranchissant de la souveraineté fiscale des États, échappant largement, dans leur projection planétaire, à l’autorité des régulateurs nationaux. Les ONG ont elles aussi pu, à la faveur de la révolution numérique, internationaliser massivement leur action, s’interconnecter, agir en réseau et peser sur une scène internationale où les États ont été forcés de leur faire de la place. Véritables « entrepreneurs de causes », elles ont su acquérir, en excipant de leur capacité à produire un bien public mondial, une légitimité concurrente de celle des États, présumés ne poursuivre que leur intérêt national. En agissant sur les opinions publiques nationales, en dénonçant tel ou tel agissement répréhensible, au regard du droit ou de la morale, d’un État, en intervenant dans la défense de causes humanitaires, éthiques, politiques, des organisations telles que Médecins Sans Frontières, Greenpeace, l’Open Society Institute de George Soros, ou encore la Fondation Gates sont devenus des acteurs à part entière de la scène internationale.
Plus spectaculaire encore, mais cette fois-ci sur le versant de la nuisance, une internationale terroriste aux incarnations et appellations changeantes (Al Qaïda, AQMI, Daesh), inspirée par une idéologie islamiste radicale, a réussi, sur le mode de la lutte armée, à défier les États.
Au total, et malgré la très grande variété de ses expressions, on voit se dessiner une véritable « puissance privée » qui se nourrit des avancées constantes de la révolution numérique et revêt sans cesse de nouveaux visages et de nouvelles formes (hacking, infox…). Pour autant, les États ne sont pas restés impuissants et ont su relever, avec plus ou moins de succès, ces défis nouveaux.
Construire les biographies pour les acteurs suivants
Theodore Roosevelt
FD Roosevelt
R.Reagan
Bush père et fils
D.Eisenhower
Pershing
W.Wilson
Dulles
Kissinger
Kennedy
Obama
Hillary Clinton
Joseph Nye
Regarder les vidéos suivantes
Construire à partir d'un support livresque une composition et l'enrichir
Télécharger le pdf suivant qui reprend la politique étrangère américaine https://drive.google.com/file/d/0B5VlqVMNliw0cmJXU1RuOTVNeTg/view?usp=sharing
La question de la puissance au XXIème siècle
http://www.iris-france.org/128934-la-puissance-au-xxie-siecle-3-questions-a-pierre-buhler/
Pierre Buhler, diplomate de carrière, a enseigné les relations internationales à Sciences Po (Paris).S’exprimant à titre personnel, il répond aux questions de Pascal Boniface à l’occasion de la parution de son ouvrage « La puissance au XXIe siècle » à CNRS Éditions (collection Biblis).
Les États ont-ils perdu le monopole de la puissance au 21ème siècle ?
Dans Paix et guerre entre les nations, Raymond Aron définissait « la puissance sur la scène internationale (comme) la capacité d’une unité politique d’imposer sa volonté aux autres unités. En bref, la puissance n’est pas un absolu, mais une relation humaine ». La scène internationale n’est donc pas peuplée que d’États. Parmi les « autres unités politiques » figurent nombre d’acteurs : les entreprises à vocation transnationale, des ONG, des organisations criminelles ou terroristes….
De telles « unités » existaient bien entendu avant le XXIe siècle, mais elles ont bénéficié, notamment durant la dernière décennie du XXe siècle, de cette révolution de l’information et de la communication qui a formé le creuset de la mondialisation. Les entreprises multinationales ont proliféré, se jouant des frontières, s’affranchissant de la souveraineté fiscale des États, échappant largement, dans leur projection planétaire, à l’autorité des régulateurs nationaux. Les ONG ont elles aussi pu, à la faveur de la révolution numérique, internationaliser massivement leur action, s’interconnecter, agir en réseau et peser sur une scène internationale où les États ont été forcés de leur faire de la place. Véritables « entrepreneurs de causes », elles ont su acquérir, en excipant de leur capacité à produire un bien public mondial, une légitimité concurrente de celle des États, présumés ne poursuivre que leur intérêt national. En agissant sur les opinions publiques nationales, en dénonçant tel ou tel agissement répréhensible, au regard du droit ou de la morale, d’un État, en intervenant dans la défense de causes humanitaires, éthiques, politiques, des organisations telles que Médecins Sans Frontières, Greenpeace, l’Open Society Institute de George Soros, ou encore la Fondation Gates sont devenus des acteurs à part entière de la scène internationale.
Plus spectaculaire encore, mais cette fois-ci sur le versant de la nuisance, une internationale terroriste aux incarnations et appellations changeantes (Al Qaïda, AQMI, Daesh), inspirée par une idéologie islamiste radicale, a réussi, sur le mode de la lutte armée, à défier les États.
Au total, et malgré la très grande variété de ses expressions, on voit se dessiner une véritable « puissance privée » qui se nourrit des avancées constantes de la révolution numérique et revêt sans cesse de nouveaux visages et de nouvelles formes (hacking, infox…). Pour autant, les États ne sont pas restés impuissants et ont su relever, avec plus ou moins de succès, ces défis nouveaux.
Construire les biographies pour les acteurs suivants
Theodore Roosevelt
FD Roosevelt
R.Reagan
Bush père et fils
D.Eisenhower
Pershing
W.Wilson
Dulles
Kissinger
Kennedy
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Cours en ligne
https://www.youtube.com/watch?v=kNqUYpG5_jc
ou
https://www.youtube.com/watch?v=wPcvE-T5U2Y
https://www.youtube.com/watch?v=QywfAKMjD-k
Dessous des cartes sur les Etats-Unis et la projection de leur puissance depuis le XVIIIème siècle
https://www.youtube.com/watch?v=kNqUYpG5_jc
ou
https://www.youtube.com/watch?v=wPcvE-T5U2Y
https://www.youtube.com/watch?v=QywfAKMjD-k
Dessous des cartes sur les Etats-Unis et la projection de leur puissance depuis le XVIIIème siècle
Lire et télécharger le document suivant:
http://www.lyceedadultes.fr/sitepedagogique/documents/HG/HGTermL/livret_hg_TermLES/TermL_H06_T3_Q1_C1_Puissances_et_tensions_dans_le_monde_de_la_fin_de_la_Premiere_Guerre_mondiale_a_nos_jours_version_eleves.pdf
Séance 1 - Qu'est ce qu'est la puissance ?
Construction d'un schéma heuristique portant sur la puissance et mettant en exergue l'évolution de la notion de puissance et son application à la puissance américaine du début du début du Siècle américain jusqu'à nos jours.
Séance 2 - Les fondements de la puissance américaine et de sa construction des premiers Pélerins jusqu'à 1917
Cours magistral: introduction à la séquence
- problématiques
- retour sur la notion de puissance
- bornes
- représentations des Américains, principes et mythes fondateurs :
Les fondements et invariants de la politique étrangère américaine
- L'Amérique, une nouvelle Terre promise pour les premiers Pères pèlerins : L'Amérique est le Nouvel Eden et le Nouveau Monde par opposition au Vieux Monde, celui de l'ancienne Europe corrompue.
La
fondation des Etats-Unis est remonte à un groupe de « pères pèlerins »
protestants qui quittèrent la « vieille Europe » pour mettre en place un
mode de gouvernement « idéal, pur et parfait » sur les territoires du
nouveau monde, considéré comme « la Terre promise » (vers 1620).
« Je crois que Dieu a présidé à la naissance de cette nation et que nous sommes choisis pour montrer la voie aux nations du monde dans leur marche sur les sentiers de la liberté. »
Woodrow Wilson, cité par Ronald Steel, Mr Fix-it, in New York Review of Books, 5 octobre 2000, pp.19-21
Exceptionnaliste américain
Messianisme américain : peuple élu par Dieu et ayant une mission universelle et civilisatrice
- Une tradition isolationniste des plus lointaines : de George Washington à Thomas Jefferson
Dès
le départ, le souci de créer un Etat nouveau poussa les fondateurs des
États-Unis à limiter les contacts avec les Etats européens considérés
comme décadents. Ainsi, George Washington l’exprima dans son "Testament"
(discours d'adieu) en 1796 : c'est la doctrine du « non-entanglement »
(non-engagement), qui fut reprise par Jefferson (Président de 1801 à
1809) puis par Monroe, qui s'inspira de ce discours pour sa fameuse
doctrine.
La doctrine du « non-entanglement » de George Washington (1796)
« Notre
Grande règle de conduite envers les nations étrangères est d'étendre
nos relations commerciales afin de n'avoir avec elles qu'aussi peu de
liens politiques qu'il est possible. Autant que nous avons déjà formé
des engagements remplissons-les, avec une parfaite bonne foi. Et
tenons-nous en là.
L'Europe
a un ensemble d'intérêts primordiaux, qui avec nous n'ont aucun
rapport, ou alors très lointain. Par conséquent elle est engagée dans de
fréquentes polémiques, dont les causes sont essentiellement étrangères à
nos soucis. Par conséquent donc il est imprudent pour nous de
s'impliquer, à cause de liens artificiels, dans les vicissitudes
ordinaires de sa politique, ou les combinaisons et les conflits
ordinaires de ses amitiés ou de ses inimitiés.
[…]
Pourquoi renoncer aux avantages d'une situation si particulière ?
Pourquoi quitter notre propre sol pour se tenir sur une terre étrangère ?
Pourquoi, en entrelaçant notre destin avec celui d'une quelconque part
de l'Europe, empêtrer notre paix et notre prospérité dans les labeurs
des ambitions, rivalités, intérêts, humeurs ou caprices européens ?
C'est
notre politique véritable d'avancer exempt d'Alliances permanentes avec
n'importe quelle partie du Monde étranger - Aussi loin, veux-je dire,
que nous sommes maintenant capables de le faire - ne me croyez pas
capable de recommander d'être infidèle aux engagements existants, (je
soutiens la maxime non moins applicable aux affaires publiques que
privées, que l'honnêteté est toujours la meilleur politique) - Je le
répète donc, continuez à appliquer ces engagements dans leur sens
véritable. Mais à mon avis, il est inutile et serait imprudent de les
étendre. »
Extrait du "Testament", discours d’adieu de George Washington, le 19 septembre 1796
La continuation de cette politique par Jefferson
«
Rien n’est plus important que l’Amérique reste séparée des systèmes
européens, et en établisse un original. Notre situation, nos objectifs,
nos intérêts sont différents. Il doit en être de même pour les principes
de notre politique. Tout engagement avec ce région du monde doit être
évitée si nous voulons que la paix et la justice soient les (objectifs,
caractéristiques) de la société américaine. »
Thomas Jefferson à J. Correa de Serra, 1820
«
J’ai toujours considéré comme fondamental pour les Etats-Unis de ne
jamais prendre part aux querelles européennes. Leurs intérêts politiques
sont entièrement différents des nôtres. Leurs jalousies mutuelles, leur
équilibre des puissances (forces), leurs alliances compliquées, leurs
principes et formes de gouvernement, ils nous sont tous étrangers. Ce
sont des nations condamnées à la guerre éternelle. Toutes leurs énergies
sont dévolues à la destruction du travail, de la propriété et des vies
de leurs peuples. »
Thomas Jefferson à James Monroe, 1823
- La Doctrine Monroe (1823) : "l’Amérique aux Américains"
La doctrine de Monroe a caractérisé la politique étrangère des États-Unis durant le XIXème sicème et le début du XXème siècle.
Tirée du nom du Président républicain des États-Unis, James Monroe,
elle condamne toute intervention européenne dans les affaires « des
Amériques » (tout le continent) comme celle des États-Unis dans les
affaires européennes.
Jefferson
et Monroe s'imposent ainsi comme les fondateurs et défenseurs de
l’isolationnisme américain, véritable courant de pensée défendu encore
aujourd’hui en matière de politique étrangère américaine.
Cette conception repose sur un « exceptionnalisme » américain,
qui représenterait le gouvernement le plus abouti et le plus parfait.
Cet exceptionnalisme justifie de surcroît l’idée d’une « Destinée
Manifeste » des Etats-Unis, consistant à diffuser son système de valeurs
et de gouvernement à travers le monde, afin de le faire progresser à
son image.
Les E-Unis ont une mission vis-à-vis du continent américain : le Continentalisme
Les E-Unis ont une mission vis-à-vis du continent américain : le Continentalisme
- La Destinée Manifeste (Manifest Destiny ou Destin Manifeste, 1845): Le peuple américain est un peuple choisi, élu par Dieu.
« Notre
Destinée Manifeste [consiste] à nous étendre sur tout le continent que
nous a alloué la Providence pour le libre développement de nos millions
d’habitants qui se multiplient chaque année.»
John O'Sullivan, cité p. 23 de Nouailhat Yves-Henri, Les États-Unis et le monde, de 1898 à nos jours, 2003
Peinture
de John Gast, 1872 (Allégorie de la « Destinée manifeste » représentée
par Columbia - la personnification féminine des États-Unis au XIXe
siècle – guidant les colons américains vers les ténèbres sauvages de
l'Ouest pour y apporter la lumière).
Pour le géopoliticien Yves Lacoste, la « manifest destiny », c’est : « [le]
destin, [le] rôle que Dieu aurait manifestement confié à l’Amérique de
développer les valeurs de liberté, de justice et de progrès, de les
étendre le plus possible et de les défendre contre toute tyrannie. »
Yves Lacoste, « Les Etats-Unis et le reste du monde », Hérodote, p.5
«
L’Amérique est la seule nation idéale dans le monde […] L’Amérique a eu
l’infini privilège de respecter sa destinée et de sauver le monde […]
Nous sommes venus pour racheter le monde en lui donnant liberté et
justice. »
Woodrow Wilson, cité par Bernard Vincent, La Destinée Manifeste, Messène, Paris, 1999
- La politique du Big Stick de Theodore Roosevelt, prélude et pendant au corollaire Roosevelt (1901): « Parle doucement et porte un gros bâton » (speak softly and carry a big stick).
Cette
expression a été employé pour la première fois cette expression au
Minnesota State Fair, le 2 septembre 1901, douze jours avant que
l'assassinat du Président William McKinley ne le propulse à la
présidence des États-Unis.
- Le corollaire Roosevelt ou corollaire de la doctrine Monroe (1904)
Le
corollaire Roosevelt (ou corollaire de la doctrine de Monroe) est une
interprétation expansionniste de la doctrine de Monroe (1823) exposée
par le président américainTheodore Roosevelt dans un discours prononcé
le 6 décembre 1904 au début de la troisième session du 58e Congrès des
États-Unis.
« L’injustice
chronique ou l’impuissance qui résulte d’un relâchement général des
règles de la société civilisée peut exiger, en fin de compte, en
Amérique ou ailleurs, l’intervention d’une nation civilisée et, dans
l’hémisphère occidental, l’adhésion des États-Unis à la doctrine de
Monroe peut forcer les États-Unis, même à contrecœur, dans des cas
flagrants d’injustice et d’impuissance, à exercer un pouvoir de police
international. »
Théodore Roosevelt, Discours prononcé au Congrès, 6 décembre 1904
Theodore
Roosevelt tient un discours reposant sur l’idée de puissance, évoquant
un « pouvoir de police internationale » pour réprimer les déviances,
mais non pour propager le modèle américain. Il s'impose comme un
réaliste vis à vis des relations internationales. Il considérait ainsi que les Etats étaient des entités égoïstes défendant avant tout leurs intérêts, par la force si besoin.
Il reprenait en cela le concept de « Destinée Manifeste
» afin de justifier l’expansionnisme et l’interventionnisme des
Etats-Unis hors de ses frontières. Ainsi, en 1904, par ce qu’on appelle
le corollaire Roosevelt à la Doctrine Monroe, il affirmait le
devoir des Etats-Unis à intervenir dans la zone des Caraïbes et de
l’Amérique Latine quand leurs intérêts seraient menacés
Recherchant
l’équilibre des forces et ne cherchant pas à changer l’ordre du monde à
son profit, Théodore Roosevelt pratiqua une politique d'investissements
(la « diplomatie du dollar », surtout utilisée par son successeur :
William H. Taft) et de menaces (« politique Big Stick ») pour faire
triompher les intérêts américains dans la zone d’influence (Caraïbes et
Amérique Latine) que fixe la Doctrine Monroe depuis 1823, les Amériques.
Sources:
Travail pour la rentrée :
Visionner
https://www.youtube.com/watch?v=nrVvVD5Z4Ag
https://www.youtube.com/watch?v=CGo4RUtp1T0
Maîtriser la chronologie de la séquence et connaître ses acteurs
1) Construire une frise présentant l'affirmation de la puissance américaine aux XXème et XXIème siècles à partir de la page 219
- mandats des Présidents avec une couleur pour les démocrates et une autre les républicains
- conflits internationaux (guerres mondiales, Guerre froide...)
- attentats importants
- doctrines
- traités
- grandes périodes de construction de la puissance américaine
2) Lister tous les Présidents américains depuis Théodore Roosevelt avec leur appartenance politique démocrate et républicain (en utilisant les symboles de ces deux partis, l'âne et l'éléphant)
Définir et comprendre la notion de puissance et l'applique au cas américain
- Reprendre la définition de puissance et l'enrichir à partir des pages 216-217 et du document en ligne ci-dessous
https://docs.google.com/presentation/d/1j8yDQ_AQyhAsSfQ1ovLrz5QK2s11-7qGIqLwbAJ5eRQ/edit?usp=sharing
Liens à faire
- Hard power
- Soft power
- Smart power
Définir les expressions et termes suivants:
Isolationnisme
Interventionnisme
Doctrine Monroe
Politique de la porte ouverte
Destinée Manifeste
Loi cash and carry
Superpuissance
Guerre froide et ses phases (Guerre froide, Coexistence Pacifique, Détente, Guerre fraîche)
Unilatéralisme
Multilatéralisme
Hyperpuissance
War on Terror
Internationalisation